Panique à bord pour les passagers d'un vol Air France
"Suite au déclenchement d'une alarme et conformément aux procédures, l'équipage a décidé de se dérouter vers Terceira. Après vérification, le déclenchement de l'alarme s'est avéré intempestif." Pour le porte-parole d'Air France, il s'agit d'un simple souci technique. Mais pour les 274 passagers à bord de cet Airbus A340 entre Paris et Bogota, l'incident n'a pas du tout été vécu de la même façon.
Selon un passager norvégien de 24 ans, il y avait aussi de la fumée à l'intérieur de l'avion : "Un membre du personnel courait avec un extincteur dans les mains. Il a couru vers les toilettes d'où venait la fumée. Ce n'est pas quelque chose qu'on a envie de voir quand on se trouve dans un avion" .
"Les passagers priaient et pleuraient"
Un passager suédois parle lui de "panique à bord" . Selon lui, les informations communiquées sur l'incident l'ont été uniquement en espagnol et en français. Aucune traduction en anglais, ce qui a fait grimper la tension d'un cran supplémentaire. "L'équipage était en sueur et criait" , explique cet autre passager. "Les passagers priaient et pleuraient. La panique était totale."
Une version contestée par Air France. "Il n'y a eu aucune émanation de fumée, il n'y a eu aucune perte brutale d'altitude de l'appareil ou de mouvement de panique. Certains passagers ont pu être surpris d'apprendre que l'avion était dérouté" , assure son porte-parole. Pour Air France, il n'y avait donc aucun danger à bord de ce vol.
Pourtant, après une nuit passée à l'hôtel, les passagers ne sont pas repartis des Açores sur le même avion. Un changement d'appareil pour éviter tout simplement "que l'alarme se déclenche à nouveau et provoque un nouveau déroutement", selon Air France.
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