Obama salue le leadership de Sarkozy à Strasbourg

Lors d'une conférence de presse commune, Barack Obama a salué le courageux leadership de Nicolas Sarkozy lors du G20 de Londres. "Il ne cesse de faire preuve d'imagination, de créativité" et "il est présent sur tellement de fronts qu'on a du mal à suivre" parfois, a poursuivi le président américain.

Par ailleurs, il a demandé à la Corée du Nord de stopper la préparation de lancement d'un missile. Estimant qu'il s'agissait de provocation.

La France a annoncé qu'elle acceptait de recevoir un ex-détenu de Guantanamo. "J'ai pris la décision de fermer Guantanamo parce que je pense que ça ne rend pas l'Amérique plus sûre", a expliqué M. Obama. Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a de son côté précisé que le prisonnier que Paris acceptait d'accueillir était algérien.

De leur côté, Michelle Obama et Carla Bruni doivent se rencontrer et déjeuner ensemble de leur côté.

Ce matin, Nicolas Sarkozy, juché au sommet d'un immense tapis rouge déroulé sur les marches du palais Rohan, au pied de la cathédrale de Strasbourg, a accueilli le couple présidentiel américain en compagnie de son épouse, Carla Bruni.

Barack Obama s'est auparavant offert un petit bain d'une foule dûment badgée par un dispositif de sécurité pléthorique, suivi d'une audition des hymnes nationaux devant le 152e régiment d'infanterie de Colmar, dans la cour du palais.

L'après-midi se poursuivra de l'autre côté du Rhin pour le couple Obama. Le président américain doit rencontrer la co-organisatrice du sommet de l'Otan, la chancelière allemande Angela Merkel. Les discussions auront lieu dans la ville d'eau de Baden-Baden. Puis le président et la First lady repasseront le fleuve pour un dîner avec les participants au sommet.

Tout ce programme se déroulera dans une région quadrillée par les forces de l'ordre. Rien qu'à Strasbourg, le dispositif policier se monte à 9.000 hommes. Les contrôles allaient ce matin jusqu'à la gare du Nord, à Paris.
_ Après les violentes manifestations des anti-Otan hier, des défilés sont prévus demain dans la capitale alsacienne.

Grégoire Lecalot