Nouvelle journée de revendication en Grèce... et au Portugal
Les syndicats appellent à de nouvelles manifestations. Le pays manifeste aujourd'hui en signe de protestation contre la réforme des retraites et l'austérité annoncées par le gouvernement pour redresser les finances du pays.
Des milliers de personnes se sont réunis dans le centre d'Athènes, arborant des banderoles appelant à trouver "D'autres solutions" et invitant les Grecs au "Soulèvement". Ils accusent le pouvoir actuel de leur "voler
Le "seul moyen pour échapper à la banqueroute"
Sans surprise, le Parlement grec a entériné ce nouveau plan d’austérité élaboré par le gouvernement Papandréou. Pour le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou, cette cure d'austérité est inévitable pour "échapper à la banqueroute". Outre le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 60 ans à 65 ans, le texte, adopté mercredi soir au Parlement par la majorité socialiste et deux indépendants, prévoit aussi des coupes de 7% dans les pensions et 40 annuités de travail contre 37 actuellement. Le gouvernement grec s'est engagé à ces mesures auprès de la zone euro et du Fonds monétaire international, en contrepartie du sauvetage financier du pays via des prêts de 110 milliards d'euros sur trois ans.
Au Portugal, les manifestants ont aussi battu le pavé
Une partie des employés des chemins de fer portugais (CP) ont entamé une grève de 24 heures. Ils protestent contre la politique d'austérité du gouvernement. La grève des transports touche principalement les trains urbains de la région de Porto dans le Nord. Outre le secteur des transports, le mouvement affecte aussi le secteur de la métallurgie, des industries électriques et chimiques.
Les Portugais veulent "prévenir les responsables politiques que s'ils
osent mettre en place des mesures remettant en cause le droits des salariés ou de les réduire, nous serons là pour répondre" a indiqué Armenio Carlos, responsable de l'intersyndicale.
En mai dernier, le gouvernement socialiste portugais avait présenté de nouvelles mesures pour assainir ses finances publiques, parmi lesquelles une hausse des impôts, la baisse des aides sociales ou encore le gel des embauches des fonctionnaires.
Marianne Simon avec agences
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