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Nouveau train de sanctions européennes contre la Syrie

Les nouvelles sanctions visent notamment la banque centrale syrienne et le transport aérien de fret. Objectif : asphyxier financièrement le régime de Damas et acculer Bachar al-Assad à la négociation pour son départ.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Ces nouvelles sanctions européennes
ont été adoptées ce lundi matin à Bruxelles au cours d’une réunion des
ministres des Affaires étrangères de l’UE. Elles comprennent : 

Un gel des biens de la banque
centrale syrienne en Europe Une interdiction du commerce de
métaux précieux comme l’or, réalisé par le pays Un embargo sur les vols de fret
opérés par la Syrie, qui ne pourront plus atterrir sur le territoire européenL’ajout de sept nouvelles personnes
sur la liste noire des proches du régime syrien (150 personnes, organisations
et entreprises), interdits de visa en Europe et dont les avoirs sont gelés.

Les ministres des Affaires
étrangères de l’Union ne sont en revanche pas allés jusqu’à interdire les vols
passagers en provenance de Syrie. L’option avait été envisagée, mais elle empêcherait
toute évacuation de ressortissants étrangers en provenance de Syrie, si cela s’avérait
nécessaire.

Plusieurs des ministres présents, notamment Alain Juppé, ont dénoncé le référendum sur la nouvelle Constitution organisé dimanche par le régime syrien. "Une sinistre mascarade", selon le chef de la diplomatie française. Car, en parallèle, la répression sanglante de la contestation se poursuit, notamment à Homs où les bombes pleuvent sans discontinuer depuis plus de trois semaines.
Les négociations et les préparatifs continuent pour tenter de rapatrier les journalistes étrangers bloqués dans le quartier de Baba Amr. 

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