Nouveau gouvernement italien : une victoire pour Berlusconi ?
"C'était le seul gouvernement possible et sa constitution ne pouvait
pas attendre " a expliqué le président Giorgio Napolitano.
Une "large entente " qui se traduit par la nomination d'Angelino Alfano, le chef du Peuple de la liberté, le parti créé par Silvio Berlusconi au poste clé de vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur.
D'où la colère de certains militants du Parti démocrate, et de l'ancien juge anti-corruption Antonio di Pietro qui estime que le Cavaliere "s'est assuré l'impunité et le pays a été condamné. C'est une combine honteuse, la dernière valse de la Caste".
Plusieurs journaux de gauche comme il Fatto Quotidiano s'inquiètent ce dimanche matin de l'emprise que pourrait avoir Silvio Berlusconi sur l'exécutif. "Gouvernement Napolitano de la combine, les électeurs du PD vendus au caïman" titre il Fatto.
D'autres commentateurs soulignent le caractère incorruptible de la nouvelle ministre de la Justice Annamaria Cancellieri. Elle aura à superviser les démêlés judiciaires du Cavaliere, poursuivi en appel pour fraude fiscale et en première instance pour prostitution de mineure.
La gauche avait assuré qu'elle n'accepterait jamais de gouverner avec son ennemi juré, Silvio Berlusconi.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.