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Nicolas Sarkozy en visite officielle au Vatican

Puisque le Vatican est -- aussi -- un Etat, le président de la République française a été reçu par le Pape, qui l'a fait "chanoine d'honneur" de la basilique Saint-Jean-de-Latran, un titre honorifique décerné aux souverains français depuis... Henri IV.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © REUTERS/ Dario Pignatelli)

C'est une visite officielle un peu particulière, qu'effectue aujourd'hui Nicolas Sarkozy ; la première faite à Benoît XVI, à la fois chef d'Etat, et chef d'Eglise.
L'occasion, selon le porte-parole de l'Elysée David Martinon, de “redire son respect et son attachement, non à une religion en particulier, même si bien entendu la religion chrétienne tient une place importante en France de par l'histoire et l'actualité, mais de façon générale, à la question spirituelle, puisqu'il a toujours considéré qu'elle était au cœur de la vie de nos concitoyens, quelle que soit leur confession.”
Président d'une république laïque, Nicolas Sarkozy a plusieurs fois mis en avant son appartenance au catholicisme et qualifié de "déterminante" la part du christianisme dans l'identité nationale française.

Lors de leur entretien ce matin, les deux hommes ont, selon le communiqué officiel, “passé en revue quelques thèmes d'intérêt commun (...), souligné les bonnes relations qui existent entre l'Eglise catholique et la République française, ainsi que le rôle des religions, en particulier de l'Eglise catholique, dans le monde.”

Comme c'est l'usage pour un président français, ex-"fille aînée" de l'Eglise, Nicolas Sarkozy a ensuite été fait "chanoine d'honneur de Saint-Jean-de-Latran", un titre honorifique réservé aux souverains français depuis... Henri IV.
_ Saint-Jean-de-Latran est l'une des basiliques majeures de Rome, le siège de l'évêché, propriété du Saint-Siège.

Plus sérieusement, le président aura ce soir un entretien pour défendre un projet qui lui tient à cœur, le projet d'Union méditerranéenne. Il dînera avec les chefs du gouvernement italien Romano Prodi, espagnol José Luis Zapatero, et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

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