Nette amélioration du trafic aérien
Après la timide reprise du trafic hier, c'est aujourd'hui un (relatif) retour à la normale. Puisque la priorité a été donnée au rapatriement des voyageurs bloqués loin de chez eux, les compagnies aériennes assurent tout d'abord les vols long-courrier : ils sont assurés à 100% aujourd'hui, selon la DGAC.
Encore quelques perturbations du côté des vols moyen-courriers : 90% sont assurés à Roissy, 75% au niveau national. "Certaines destinations vers le
nord de l'Europe peuvent rester provisoirement suspendues" car tous les espaces aériens ne sont pas rouverts, précise l'Aviation civile.
_ En revanche, des vols spéciaux de rapatriement en provenance du Maghreb, de la
Turquie et de l'Egypte sont prévus.
Les vols domestiques restent perturbés
Les vols les plus perturbés restent les liaisons domestiques. La DGAC ne précise pas de chiffres au niveau national. En conséquence, les correspondances ne sont souvent pas assurées.
Air France affirme être en mesure d'assurer aujourd'hui "une exploitation quasi-normale sur l'ensemble de son réseau". La compagnie indique avoir ramené en France "plus de 40.000 personnes" depuis la reprise de son activité. Hier, plus de 70.000 Français étaient encore bloqués à l'étranger, selon le décompte du Quai d'Orsay (écouter l'interview de Bernard Kouchner).
L'éruption a perdu 80% de son intensité
La reprise du trafic aérien est facilité par l'affaiblissement de l'activité volcanique : l'éruption a perdu 80% de son intensité depuis samedi. La production de
cendres est aujourd'hui "vraiment
insignifiante", selon les sismologues islandais.
Les tests aériens se poursuivent, et ils sont "bons" selon Dominique Bussereau. "On va élargir les couloirs" explique le secrétaire d'Etat aux Transports. "Pour aller de Paris à New York, on ne va plus être obligé de passer par Bordeaux. On va faire des couloirs à nouveau vers la Bretagne, vers le nord, vers l'est et vers le nord-est".
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