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Vidéo L'évacuation de la halle Pajol "a créé de la méfiance" chez les migrants, dénonce un élu parisien

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
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DLTFTV_MAM_5238143 DLTFTV_MAM_5238143 (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

La solidarité s'est organisée autour des migrants, mardi, dans le bois Dormoy, un espace vert du nord de Paris. Mais un adjoint au maire du 18e souligne que l'intervention policière de lundi a rendu plus compliquées les relations avec ces personnes au vécu déjà difficile.

Les dizaines de migrants qui se déplacent de campement en campement dans le 18e arrondissement de Paris depuis leur évacuation du quartier de la Chapelle, le 2 juin, et de la halle Pajol, lundi 8 juin, se sont installés dans le bois Dormoy, une petite forêt urbaine coincée entre des bâtiments.

"Il y a des difficultés pour se faire comprendre" 

Une solidarité s'organise autour d'eux pour leur apporter à manger et à boire. Des matelas ont été installés à même le sol depuis lundi soir. Pour Gérald Briant, adjoint au maire PCF-Front de gauche du 18e arrondissement, l'utilisation de la force publique a compliqué les choses. "En faisant intervenir plusieurs fois les policiers pour pouvoir les déloger des endroits, oui aujourd'hui il y a des difficultés pour se faire comprendre avec des gens qui sont des réfugiés, qui ont traversé la Méditerranée, qui viennent de zones de guerre", dit-il devant la caméra de France 2, mardi. Selon le conseiller de Paris, il n'y a eu aucun problème lors de l'évacuation de la Chapelle, alors qu'aujourd'hui, "il y a de la méfiance".

La mairie de Paris "étudie avec l'Etat" la possibilité d'ouvrir un "centre d'accueil" pour les migrants "dans quelques semaines". Ce centre serait un "guichet unique d'accès au droit", qui permettrait aux migrants d'obtenir des informations sur les procédures d'asile ; il servirait aussi de "lieu d'hébergement temporaire" pour les migrants en transit, selon un porte-parole.

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