Vendée : mobilisation contre l'expulsion d'un Afghan passé par la jungle de Calais
France 3 a rencontré un jeune Afghan qui, après être passé par la jungle de Calais, s'est parfaitement intégré à la vie de Noirmoutiers (Vendée). Sous la menace d'une expulsion, il peut compter sur ses amis français qui se mobilisent.
Ce jeune Afghan de 26 ans est sous la menace imminente d'une expulsion du territoire. Pourtant, il a décroché un contrat de travail en bonne et due forme : un emploi de maçon qui ferait bien l'affaire de cet entrepreneur vendéen qui insiste sur sa motivation. Après la jungle de Calais (Pas-de-Calais), Sifat est arrivé il y a six mois à Noirmoutiers (Vendée) et s'est fondu dans la population locale, notamment en pratiquant le badminton. "Il a des amis, une promesse d'embauche, il parle français, tout est réuni pour qu'il puisse rester en France", explique la vice-présidente du club.
Ses amis se mobilisent
Le retour au pays marquerait la fin d'un espoir : s'il rentre en Afghanistan, il pourrait être considéré comme un traître, et risquer la mort. À Noirmoutiers, ses amis se sont mobilisés pour empêcher l'irréparable : ils veulent que son dossier soit réétudié sérieusement après deux rejets de demande d'asile. La balle est désormais dans le camp de la préfecture : pour que tout rentre dans l'ordre, il suffirait d'appliquer la protection subsidiaire, la même procédure que pour les 7 autres migrants venus de Calais.
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