Paris, Berlin et Milan accusent certaines ONG de faire le jeu des passeurs. Un code de bonne conduite serait à l'étude.
Ils portent secours aux migrants en détresse, mais certains humanitaires sont aujourd'hui pointés du doigt. Au coeur de la polémique, une question : par leur seule présence en Méditerranée, les ONG encouragent-elles l'activité des passeurs de migrants entre la Libye et les côtes italiennes ? Pour les ministres de l'Intérieur français, allemand et italien réunis ce dimanche 2 juillet à Paris, il est urgent d'encadrer leurs interventions par un code de conduite.
Des contacts entre les navires de secours et les côtes libyennes
La justice italienne reproche à certaines ONG d'être en contact direct avec les passeurs. "Premièrement, certains bateaux sont rentrés illégalement dans les eaux territoriales libyennes. Deuxièmement, il existe des communications entre la terre ferme en Lybie et des individus qui se trouvent à bord des navires de secours", expliquait Carmelo Zuccaro, le procureur de Catane (Sicile) en mai. D'autres organisations rétorquent que c'est un faux procès et affirment intervenir uniquement sur ordres des autorités italiennes.
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