Un camp de fortune qui compte maintenant plus de 2 000 personnes s'est installé aux abords du métro Stalingrad dans le nord-est du pays.
Des centaines de tentes serrées les unes contre les autres en plein centre de Paris. Dans ce secteur du 19e arrondissement, ils seraient entre 2 000 et 3 000 migrants. Un nombre en nette augmentation depuis le début de la semaine selon des habitants du quartier qui servent tous les matins des petits-déjeuners. Certains arrivent directement de Calais (Pas-de-Calais) après le démantèlement de la "jungle" en début de semaine. C'est le cas de Mohammed, un Soudanais.
Des hommes échoués en plein milieu de Paris
"Je ne voulais pas aller dans les centres d'accueil, car je veux aller en Angleterre. Quand ils ont commencé à vider Calais, je suis venu ici en attendant de trouver un moyen d'y aller", confie le migrant. Mais viennent-ils tous de Calais ? Non, ce petit garçon déboussolé est arrivé hier, vendredi 28 octobre, en provenance de l'Italie avec sa mère et son frère. Ces autres Soudanais vivent eux depuis un mois sous leur tente qu'ils partagent à trois. Ils ont demandé le statut de réfugiés et attendent un logement. Des hommes échoués en plein milieu de Paris avec des femmes et des enfants. Une situation qui suscite le malaise chez les riverains. Le mois dernier, près de 2 000 personnes ont déjà été évacuées dans ce secteur. Un grand centre d'hébergement devrait ouvrir prochainement porte de la Chapelle.
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