Migrants à Paris : le cycle de l'errance
Deux semaines après l'évacuation d'un campement d'infortune de plus de 1 000 migrants porte de la Chapelle, à Paris, France 3 est revenue sur les lieux.
Malgré une évacuation il y a deux semaines, ils sont à nouveau une centaine à vivre dehors porte de la Chapelle. Parmi ces migrants, Gasem, venu du Soudan par l'Italie, montre la tente où il a passé les 10 derniers jours. "Je viens au centre tous les jours pour demander une place et aujourd'hui, ils m'ont laissé entrer", confie-t-il. Mais tout le monde n'a pas cette chance.
"Ici, on s'occupe des réfugiés"
Le centre d'accueil porte de la Chapelle ne peut accueillir que 50 migrants de plus par jour. Sous cette grande bulle, ils sont reçus pour être réorientés. Seuls 400 peuvent être hébergés ici, un seuil atteint tous les soirs. Les réfugiés peuvent se reposer, voir un médecin. Un soulagement pour Fahim, d'origine afghane, comme la majorité des résidents. "Ici, on s'occupe des réfugiés. Avant, j'étais en Allemagne, mais ça se passait mal. On devenait fous", dit-il. Dans cette halle, tous partagent une chambre à quatre.
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