Les migrations restent un phénomène marginal
Frédérique Chlous, directrice du département Homme et environnement au Muséum national d'histoire naturelle, est l'invitée du Soir 3, lundi 10 décembre.
Les migrations sont une histoire vieille comme le monde, écrivent des chercheurs dans le manifeste du Museum national d'histoire naturelle. "Elles racontent l'histoire de l'humanité. Il y a 1,8 million d'années, les premiers représentants du genre Homo commençaient à migrer et ça s'est poursuivi avec Homo Sapiens qui a migré il y a 200 000 ans. L'histoire de l'immigration montre comment, en sortant de l'Afrique, l'homme a colonisé le monde", explique sa coordinatrice, Frédérique Chlous, directrice du département Homme et environnement au Muséum.
"3% de la population mondiale migre"
Avec ce pacte mondial sur les migrations signé à Marrakech (Maroc), "on peut espérer que ça change quelque chose" pour les migrants. "Les États restent souverains et c'est un idéal à atteindre : un accueil digne, le droit à rentrer dans un pays et s'y installer", estime la scientifique dans le Soir 3 lundi 10 décembre.
Les migrations restent un phénomène marginal. "Seulement 3% de la population mondiale migre. 97% de la population vit dans le pays dans laquelle elle est née", rappelle Frédérique Chlous.
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