Il n'y aura pas de "mini-Calais" selon François Hollande
Le président français s'est rendu à Tours samedi 24 septembre pour visiter un centre d'accueil de migrants. Une première étape avant de se rendre à Calais, lundi. Il promet de vrais efforts pour relocaliser les 9 000 réfugiés de la "jungle".
Bernard Cazeneuve avait promis un démantèlement rapide de la "jungle" de Calais et une répartition des réfugiés dans différentes régions. Avant sa visite à Calais, lundi, François Hollande s'est rendu à Tours, ce samedi 24 septembre, pour visiter un centre régional d'accueil et d'orientation des migrants.
François Hollande réaffirme le démantèlement de Calais et répond à la droite : des mini-Calais, "il n'y en aura pas !" pic.twitter.com/TrJ9VjrX0a
— Matthieu Mondoloni (@M_Mondoloni) 24 septembre 2016
Le chef de l'État a répondu à la droite, qui craint de voir émerger des mini-Calais un peu partout en France. Des mini-Calais, "il n'y en aura pas ! La France ce n'est pas une France où on trouvera des campements. Ça a été depuis trop longtemps une solution de facilité", a expliqué François Hollande.
Des solutions à trouver avec les élus
Le président a aussi insisté sur le fait qu'il y a "des règles qui doivent être respectées. On ne démantèle pas un camp sans qu'il y ait des solutions. Sinon, c'est l'irresponsabilité. C'est faire que partout se diffuse, se répande des cohortes de réfugiés qui s'installeraient n'importe où et n'importe comment. Ce n'est pas la politique de la France et ce ne sera jamais la politique de la France parce que la France c'est l'humanité, la dignité et la responsabilité."
Pour éviter cela, le président de la République a promis un travail "en pleine concertation avec les élus" pour la relocalisation des 9 000 réfugiés de Calais.
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