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Frontière franco-espagnole : un passeur de migrants interpellé à Bayonne

L'homme a été pris en flagrant délit par la Police aux frontières : il transportait quatre femmes africaines en situation irrégulière.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Pays Basque
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le logo de la Police aux frontières (PAF). (IROZ GAIZKA / AFP)

Un passeur de migrants illégaux a été interpellé le 22 novembre à Bayonne alors qu'il venait de faire passer quatre femmes originaires d'Afrique subsaharienne en situation irrégulière en provenance d'Espagne, rapporte jeudi 2 décembre France Bleu Pays Basque. Ce jeune homme, âgé de vingt ans, est soupçonné d'avoir fait passer une douzaine de migrants illégaux par jour.

Le jeune homme a été arrêté par les équipes de la Police aux frontières (PAF) d'Hendaye. Cette interpellation s'est déroulée en flagrant délit, puisque quatre femmes originaires d'Afrique subsaharienne en situation irrégulière étaient à l'intérieur du véhicule.

La voiture du passeur tracée grâce à une balise

L'enquête a débuté en Espagne par le travail de repérage réalisé par les hommes du Grupo Operativo de Extranjeros (GOE) du commissariat de police d'Irún. Des soupçons se sont rapidement portés sur une voiture immatriculée en France, faisant monter régulièrement des migrants à bord, avant de prendre la direction de la France en conduisant parfois rapidement et parfois très lentement.

Un dispositif de surveillance est alors mis en place près du siège de la Croix Rouge à Irún où se rassemblent traditionnellement les migrants africains. Une balise électronique est placée sous la voiture afin que l'enquête française puisse débuter également. L'homme a donc été interpellé à Bayonne et placé en garde à vue.

Une perquisition a été effectuée à son domicile de Saint Étienne-de-Baïgorry, où une somme de 10 000 euros a été saisie. Les enquêteurs pensent que cet argent provient du trafic de migrants. Plusieurs migrants sont déjà décédés en tentant de franchir la frontière illégalement. Deux d'entre eux se sont noyés dans la Bidassoa, dont un le 20 novembre dernier.

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