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Finlande : l'agence Frontex déploie 55 agents à la frontière russe face à la pression migratoire

Helsinki accuse Moscou de favoriser l'afflux de migrants venus d'Afrique et du Moyen-Orient à ses portes.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un véhicule de l'agence européenne Frontex près du poste-frontières de Vaalimaa, entre la Finlande et la Russie, le 7 décembre 2023. (MARKKU ULANDER / LEHTIKUVA / AFP)

Une cinquantaine d'officiers de Frontex sont actuellement déployés à la frontière séparant la Finlande de la Russie, comme l'a annoncé l'agence européenne de garde-côtes et garde-frontières sur X (anciennement Twitter), mercredi 6 décembre. Ces renforts interviennent sur fond de crise diplomatique, Helsinki accusant Moscou d'orchestrer une crise migratoire à ses portes.

La majorité de ces agents "sont des officiers, des garde-frontières", a par ailleurs déclaré à l'AFP un porte-parole de Frontex, sans préciser leur nationalité. Ce soutien est prévu jusqu'à la fin janvier. "Bien entendu, nous sommes prêts à changer cela en fonction de l'évolution de la situation. Nous pouvons être présents plus ou moins longtemps selon les besoins", a-t-il ajouté. "Nous savons que la pression migratoire est l'un des outils utilisés par le Kremlin et nous pouvons donc nous attendre à ce que cela continue."

Moscou nie en bloc

Près de 1 000 demandeurs d'asile, notamment de Somalie, d'Irak et du Yémen, se sont présentés depuis début août aux postes-frontières entre les deux pays, selon les autorités finlandaises. Helsinki accuse Moscou de délibérément laisser passer ces migrants et dénonce une "attaque hybride" de la part de son voisin.

La Commission européenne a de son côté dénoncé une "instrumentalisation honteuse" des migrants par Moscou. Le Kremlin a rejeté fin novembre ces accusations, affirmant que les gardes-frontières russes ne faisaient qu'obéir à leurs "instructions de service".

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