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Élections européennes : la gauche en difficulté à cause des années de cure d'austérité

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Elections européennes : la gauche en difficulté à cause des années d'austérité
Elections européennes : la gauche en difficulté à cause des années d'austérité Elections européennes : la gauche en difficulté à cause des années d'austérité (France 3)
Article rédigé par France 3
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Les relations ont été tendues entre l'Union européenne et la Grèce ces dernières années. Avec la fin de la crise et à deux mois des élections européennes, la confiance revient. Mais la gauche au pouvoir risque de payer les années de rigueur.

"La confiance entre l'UE et la Grèce a été retrouvée parce que le pays est sorti il y a six mois des plans dits de sauvetage accompagnés d'une litanie de réformes et de mesures de rigueur en échange de centaines de milliards d'euros. Un rapport de confiance s'est rétabli avec les institutions créancières, FMI, BCE et UE, sauf que le contrôle n'est pas forcément terminé. Il n'y a plus les représentants de cette troïka qui reviennent tous les mois à Athènes, mais il y a quand même un contrôle régulier", explique en direct d'Athènes, Alexia Kefalas, la correspondante de France 3 en Grèce.

En plus de la crise économique, la Grèce a eu à gérer des milliers des migrants. "C'était à l'été 2015, il n'y avait pas les infrastructures pour accueillir ces réfugiés. Mais il y a eu un accord en 2016 avec la Turquie et les flux migratoires se sont réduits. Ce n'est plus un enjeu politique", commente-t-elle.

Aléxis Tsipras est en difficulté dans les sondages, qui donnent la droite en tête, à deux mois des élections européennes, couplées en Grèce avec les municipales et les régionales. "Aléxis Tsipras est le seul Premier ministre à être resté quatre ans au pouvoir en temps de crise. S'il perdait, ce serait un désaveu, car les Grecs ne pardonnent pas ce qui s'est passé après le référendum de 2015. Ils avaient dit non à l'austérité à plus de 60% et le Premier ministre avait accepté des mesures de rigueur. Les Grecs ne le digèrent pas", conclut Alexia Kefalas.

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