Cet article date de plus de neuf ans.

Migrants : les chefs d'Etats européens s'engagent à donner un milliard d'euros

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, réunis mercredi soir en sommet extraordinaire à Bruxelles, se sont engagés à fournir un milliard d'euros aux agences des Nations unies pour qu'elles viennent en aide aux réfugiés syriens qui restent au Proche-Orient, a annoncé jeudi le président de ce Conseil, Donald Tusk. La France s'engage en plus à hauteur de 100 millions.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (François Hollande à Bruxelles, au sommet extraordinaire des chefs d'Etats européens consacré aux migrants. © REUTERS/Eric Vidal)

A l'issue de plus de 10h de discussions que l'on devine houleuses, les chefs d'Etats de l'Union européenne sont parvenus à se mettre d'accord sur un plan d'aide aux migrants qui arrivent par centaines de milliers aux portes de l'UE. Sortant du sommet euroépen extraordinaire de Bruxelles, le président du Conseil, le polonais Donald Tusk, a annoncé que les pays européens allaient donner un milliard d'euros aux différentes agences de l'ONU pour qu'elles viennent en aide aux réfugiés syriens qui restent au Proche-Orient, a annoncé jeudi le président de ce Conseil, Donald Tusk.

"Ces moyens vont aller précisément dans les camps de réfugiés pour que ces femmes, ces hommes, ces familles puissent vivre dignement "

La France pour sa part, affectera 100 millions d'euros sur deux ans au programme alimentaire mondial alimentaire mondial et à l'aide aux réfugiés, a annoncé François Hollande. Cette aide viendra en plus du plan décidé par les chefs d'Etat et de gouvernement européens : "Ces moyens vont aller précisément dans les camps de réfugiés pour que ces femmes, ces hommes, ces familles puissent vivre dignement. "

Centres d'enregistrement de migrants

Par ailleurs, des centres d'enregistrement des migrants (hotspots), seront mis en place "d'ici fin novembre ", a précisé Donald Tusk.

Un certain nombre d'autres engagements ont été pris, ont indiqué d'autres responsables. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a déclaré aux journalistes que le sommet s'était déroulé dans une atmosphère "excellente", moins

tendue que certains ne l'avaient craint.

Tusk et Juncker ont annoncé qu'il accueilleraient une rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdogan le 5 octobre dans le cadre des efforts pour coopérer avec Ankara et limiter le nombre de migrants parvenant en Grèce. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont également décodé de renforcer les contrôles aux frontières extérieures de l'UE. L'Europe avait déclaré qu'elle acceptait 120.000 réfugiés à l'intérieur de ses frontières.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.