Belgique : le corps du militaire d'extrême droite en fuite retrouvé dans une forêt
Jürgen Conings, soupçonné de vouloir s'en prendre à des représentants de l'Etat belge, était recherché depuis le 17 mai.
Plus d'un mois après sa fuite, Jürgen Conings a "été retrouvé mort". Les autorités belges ont confirmé dimanche 20 juin que le corps retrouvé dans une forêt située dans l'est de la Belgique, est bien celui du militaire d'extrême droite, soupçonné de préparer un attentat terroriste. L'homme était recherché depuis le 17 mai.
Communiqué de presse conjoint de la Ministre de la Défense, @DedonderLudivin et du Chef de la Défense, l’Amiral Michel Hofman : Jürgen Conings retrouvé mort
— Belgian Defence (@BelgiumDefence) June 20, 2021
Mes pensées vont d'abord à la principale victime de cette affaire ; la famille de Jürgen Conings. La découverte du corps sans vie met fin à 5 semaines d'insécurité et de menace. Je remercie tous les services et les différents départements qui ont collaboré sur ce dossier. (1/2)
— Ludivine Dedonder (@DedonderLudivin) June 20, 2021
Le corps a été découvert par des promeneurs dans les bois de la commune de Dilsen-Stockem, avait annoncé dimanche après-midi le parquet fédéral belge. Les premières constatations suggèrent que "la cause de la mort est probablement imputable à un suicide par arme à feu qui devra être confirmée par une expertise médico-légale", avait expliqué le parquet.
Une importante chasse à l'homme lancée fin mai
Considéré comme dangereux, le militaire de 46 ans, fiché par l'organisme belge d'analyse de la menace terroriste, était soupçonné de vouloir s'en prendre à l'Etat belge et à un virologue connu dans le pays. Il avait accès à des armes et des munitions dans sa caserne.
Après sa disparaition à la mi-mai, une gigantesque chasse à l'homme avait été lancée par les autorités belges en lisière du parc national de la Haute-Campine, non loin de la frontière entre Belgique et Pays-Bas, pour renter de le retrouver. Cette affaire a secoué la défense belge en raison des failles apparues sur le défaut de surveillance des personnes radicalisées au sein de l'armée.
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