Manuel Valls en visite en Espagne veut la "dissolution complète de l'ETA"
Le ministre de l'Intérieur a souligné que le groupe armé basque avait fait une victime française il y a deux ans, "en tuant un policier français sur le territoire français" . Cette visite intervient d'ailleurs deux jours après l'arrestation dans le sud-ouest de la France de deux membres présumés du groupe, Gurruchaga Gogorza, responsable présumé de l'appareil militaire de l'ETA, et son "adjoint" , Xabier Aramburu. Pour Manuel Valls il est donc hors de question de "baisser la garde" face à l'ETA.
Plus d'attentat depuis août 2009, décision de renoncer à la violence : le groupe basque a tenté d'envoyer des signaux d'apaisement. Insuffisant pour le nouveau ministre français, car l'ETA dispose toujours de stocks d'armes. "La France et l'Espagne continueront à oeuvrer avec la même détérmination qui a conduit à la défaite militaire, policière de l'ETA", a annoncé Manuel Valls. Avec un seul objectif : "la dissolution complète de l'ETA".
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