Volodymyr Zelensky à Paris : "C'est une garantie de sécurité militaire", indique la vice-présidente de l'Observatoire géostratégique de Genève

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Carole Grimaud, vice-présidente de l'Observatoire géostratégique de Genève, revient sur la signature d'accords entre l'Ukraine, l'Allemagne et la France, vendredi 16 février.
Volodymyr Zelensky à Paris : "C'est une garantie de sécurité militaire", indique la vice-présidente de l'Observatoire géostratégique de Genève Carole Grimaud, vice-présidente de l'Observatoire géostratégique de Genève, revient sur la signature d'accords entre l'Ukraine, l'Allemagne et la France, vendredi 16 février. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - P.Forgue
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Carole Grimaud, vice-présidente de l'Observatoire géostratégique de Genève, revient sur la signature d'accords entre l'Ukraine, l'Allemagne et la France, vendredi 16 février.

Volodymyr Zelensky rencontre Olaf Scholz et Emmanuel Macron, vendredi 16 février. Des accords vont être signés, ce qui est important pour le président ukrainien. "C'est un accord bilatéral de sécurité que le Royaume-Uni a déjà signé au mois de janvier", explique Carole Grimaud, vice-présidente de l'Observatoire géostratégique de Genève. "C'est une garantie de sécurité militaire, mais également politique", ajoute-t-elle. Cet accord permettra à l'Ukraine de recevoir du matériel moderne et sera une aide pour la cyberdéfense.

L'Ukraine est en difficulté

"C'est toute une vaste enveloppe qui permet à l'Ukraine d'être assurée du soutien de ses alliés", indique Carole Grimaud. Vladimir Poutine avait signifié qu'il n'était pas opposé à ces accords de sécurité, tant que l'Ukraine n'entre pas dans l'Otan. Avec ces accords, les livraisons d'armes peuvent faire une différence sur le terrain, mais cela va prendre du temps.

"Aujourd'hui, l'Ukraine est véritablement dans une difficulté avec l'aide militaire américaine qui tarde à être décidée (…) cette aide qui est décidée dans cet accord bilatéral (…) ne sera peut-être pas aussi forte, aussi puissante pour que l'Ukraine puisse renverser la situation", conclut la vice-présidente de l'Observatoire géostratégique de Genève.

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