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Ukraine : un document officiel recommande à Londres de ne pas "fermer" la City aux Russes

Selon un document du ministère des Affaires étrangères saisi au téléobjectif par un photographe, les autorités britanniques s'opposerait à des sanctions commerciales contre Moscou.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Selon ce document d'un conseiller de David Cameron et publié par plusieurs médias le 4 mars 2014, Londres s'opposerait à des sanctions commerciales contre Moscou. (STEVE BACK/REX/REX/SIPA / REX)

Voilà de quoi embarrasser le Royaume-Uni en pleine crise ukrainienne. Londres ne souhaiterait pas "soutenir des sanctions commerciales" contre la Russie ni "fermer" la City aux Russes, à en croire un document saisi au téléobjectif par un photographe et présenté comme officiel par les médias britanniques mardi 4 mars.

"Le Royaume-Uni ne devrait pas soutenir, pour l'instant, des sanctions commerciales (...) ou fermer aux Russes le centre financier de Londres", peut-on lire sur ce document publié par la BBC et plusieurs journaux. Le photographe placé devant le 10 Downing Street a pris un cliché de ce document que tenait en main un conseiller de David Cameron.

Une fuite "absolument regrettable"

A l'inverse, "le gouvernement envisage une approche plus prudente incluant des restrictions de visas" qui viseraient des personnalités russes, selon le Daily Telegraph. De nombreuses sociétés russes ont choisi d'être cotées en bourse de Londres. Plusieurs oligarques russes possèdent aussi de somptueuses demeures dans la capitale britannique.

Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a jugé "absolument regrettable" qu'un tel document puisse être l'objet de fuites. Cela "n'aurait pas dû se produire", a-t-il réagi devant la chambre basse du Parlement. Cependant, a-t-il précisé, "tout ce qui est écrit dans un document entre les mains d'un responsable officiel ne constitue pas nécessairement un exposé des décisions que prendra le gouvernement de Sa Majesté". "Nous restons très ouverts aux options" qui permettraient de trouver une issue à la crise ukrainienne, a assuré le ministre.

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