La Russie va quitter la Station spatiale internationale "après 2024"
La Russie a annoncé mardi 26 juillet qu'elle allait arrêter de participer à la Station spatiale internationale (ISS) "après 2024", soulevant la question de sa survie dans un contexte de tensions liées à la guerre en Ukraine.
La Russie et la Station spatiale internationale (ISS), c'est (bientôt) fini : "Nous allons sans doute remplir toutes nos obligations à l'égard de nos partenaires" de l'ISS, a déclaré mardi 26 juillet le nouveau patron de l'Agence spatiale russe (Roscosmos), reçu au Kremlin par le président russe Vladimir Poutine. "Mais la décision de quitter cette station après 2024 a été prise", a insisté Iouri Borissov.
Modèle de coopération internationale réunissant l'Europe, le Japon, les Etats-Unis et la Russie, l'ISS a commencé à être assemblée en 1998. Sa retraite était prévue en 2024, mais la NASA a estimé qu'elle pouvait fonctionner jusqu'en 2030.
Une "station orbitale russe" en projet
Cette décision de la Russie est l'une des conséquences des tensions avec l'Occident depuis le début de l'offensive en Ukraine, le 24 février. Les sanctions occidentales prises dans la foulée touchent en partie l'industrie aérospatiale russe et risquent d'avoir des effets sur l'ISS, dont certains ravitaillements pourraient être perturbés.
Quelques minutes plus tard après l'annonce de la Russie, la Nasa a dit ne pas avoir reçu de notification "officielle" d'un tel retrait après cette date. "Je pense que d'ici là, nous commencerons à créer la station orbitale russe", qui sera "la principale priorité" du programme spatial national, a poursuivi Iouri Borissov.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.