Du gaz russe remplacé par un autre plus polluant, des centrales à charbon de nouveau en service... La guerre en Ukraine signe-t-elle un recul écologique ? Pourremplacer les importations russes, l'Europe va transporter du GNL en bateau depuisles États-Unis, du gaz naturel liquéfié dont l'exploitation est plus polluante."Ça consomme deux fois plus d'énergie que de le transporter par tuyau", expliqueAlexandre Joly, responsable Pôle Énergie.Une menace pour la biodiversitéLe gaz américain est à 80% du gaz de schiste. Pour l'extraire, il faut fracturer laroche en profondeur, une technique contestée. La remise en culture des jachèresserait une autre conséquence négative. Elle menace la biodiversité, et signifiemoins de terre pour emprisonner le dioxyde de carbone. Face à l'urgence, les énergies renouvelables sont délaissées pour les énergies fossiles, plus rapide à exploiter.