Cet article date de plus de deux ans.

Guerre en Ukraine : le témoignage d'une famille qui a échappé à l'enfer de Marioupol

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Guerre en Ukraine : le témoignage d'une famille qui a échappé à l'enfer de Marioupol
Guerre en Ukraine : le témoignage d'une famille qui a échappé à l'enfer de Marioupol Guerre en Ukraine : le témoignage d'une famille qui a échappé à l'enfer de Marioupol
Article rédigé par France 3 - J. Debraux, @RevelateursFTV, D. Fuchs
France Télévisions

Marioupol, en Ukraine, est investie par les Russes. Les humanitaires ne parviennent pas à accéder aux 200 000 habitants, qui manquent de tout. Les équipes de France Télévisions ont rencontré une famille qui a réussi à quitter la ville. 

Le visage marqué, les traits tirés, une famille ukrainienne revient de l'enfer. Elle vient de quitter Marioupol (Ukraine), et a trouvé refuge dans un centre de loisirs transformé en dortoir. Le couple a une petite fille de sept ans. "Je veux dire bonjour à tous les enfants. J'espère que cette guerre va s'arrêter bientôt", confie la jeune Vlada. Depuis plusieurs semaines, la ville est pilonnée par l'artillerie russe. Durant les premiers jours de la guerre, la famille a d'abord tenté de rester sur place, filmant son quotidien dans sa maison barricadée. 

Plusieurs centaines de milliers de personnes toujours sur place 

Puis une bombe a explosé à quelques mètres du point de ravitaillement. "Elle a touché trois personnes face à nous. Un homme n'avait plus de tête, l'autre (…) était gravement blessé, et le dernier était mort. Avec mes propres yeux, j'ai vu cette scène d'horreur. Nous avons creusé une tombe pour eux", raconte Dmytro, réfugié ukrainien. Pour échapper aux soldats russes, lui et sa compagne ont conduit plus de 15 heures. Ils s'inquiètent désormais pour leurs proches, qui sont restés sur place. Comme eux, plusieurs milliers de civils ont réussi à quitter Marioupol. Selon les autorités ukrainiennes, des centaines de milliers de personnes seraient toujours sur place. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.