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Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron appelle les Français à accepter de "payer le prix de la liberté"

Le chef de l'Etat a salué la "résistance héroïque" du peuple ukrainien face aux "assauts terribles de l'armée russe et de ses supplétifs", lors d'un discours à Bormes-les-Mimosas.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron à Bormes-les-Mimosas (Var), le 19 août 2022. (ERIC GAILLARD / POOL / AFP)

Emmanuel Macron a dénoncé "l'attaque brutale" de Vladimir Poutine contre l'Ukraine et a appelé les Français à "accepter de payer le prix de la liberté et de nos valeurs" face aux conséquences économiques du conflit, lors d'un discours à Bormes-les-Mimosas (Var), vendredi 19 août.

Durant la cérémonie du 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas, le 17 août 1944, Emmanuel Macron a averti du retour des "fantômes de l'esprit de revanche, [des] violations flagrantes de la souveraineté des États, [de] l'intolérable mépris des peuples [et de] la volonté impérialiste [qui] ressurgissent du passé pour s'imposer dans le quotidien de notre Europe, de nos voisins, de nos amis". Le chef de l'Etat, qui s'était entretenu avec Vladimir Poutine par téléphone quelques heures plus tôt, a salué la "résistance héroïque" du peuple ukrainien face aux "assauts terribles de l'armée russe et de ses supplétifs".

Un appel à la sobriété énergétique

Dans "cette guerre qui tonne à nos portes", Emmanuel Macron affirme qu'"il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs".

Le président avait déjà préparé les Français à une rentrée et un hiver difficiles, lors de son interview du 14 juillet, en raison des risques de pénuries d'énergie et de la flambée des prix induits par la guerre en Ukraine. Il avait alors accusé la Russie d'utiliser le gaz comme une "arme de guerre" en limitant ses livraisons en riposte aux lourdes sanctions européennes la visant et appelé à "rentrer collectivement dans une logique de sobriété" énergétique.

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