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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 26 avril

La journée a notamment été marquée par une montée des tensions en Transnistrie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des ouvriers démantèlent le monument soviétique à l'amitié Ukraine-Russie à Kiev, le 26 avril 2022. . (GENYA SAVILOV / AFP)

Comment continuer à aider l'Ukraine alors que le conflit s'enlise ? La question a été au cœur de la journée du mardi 26 avril pour une quarantaine de pays alliés des Etats-Unis réunis en Allemagne.

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La journée a également été marquée par une montée des tensions en Moldavie, où des explosions ont eu lieu dans la région de Transnistrie. Franceinfo fait le point sur ce qu'il faut retenir de cette journée de guerre en Ukraine.

Une réunion pour aider Kiev militairement

Les Etats-Unis et leur alliés se réuniront désormais tous les mois pour refléchir aux moyens d'augmenter les capacités militaires de l'Ukraine face à la Russie, a annoncé le ministre américain de la Défense Lloyd Austin après une rencontre avec des représentants d'une quarantaine de pays alliés en Allemagne.

"La réunion d'aujourd'hui deviendra un groupe de contact mensuel sur la défense de l'Ukraine", a-t-il déclaré, ajoutant vouloir coordonner l'action des "nations de bonne volonté pour intensifier nos efforts, coordonner notre assistance et se concentrer sur la victoire dans le combat d'aujourd'hui et les combats à venir".

Berlin va livrer des blindés à l'Ukraine

L'Allemagne va de son côté autoriser la livraison à l'Ukraine d'une cinquantaine de "chars antiaériens", opérant une volte-face par rapport à sa politique jusqu'ici prudente dans son soutien militaire à Kiev. La France devrait de son côté envoyer des canons d'une portée de 40 km, tandis que le Royaume-Uni a livré des missiles antiaériens et la Pologne des chars.

La Moldavie s'inquiète pour la Transnistrie

La Moldavie a appelé au calme et a annoncé renforcer sa sécurité après des explosions dans la région séparatiste de Transnistrie, soutenue par Moscou. "Il s'agit d'une tentative d'accroître les tensions. (...) Les autorités moldaves veilleront à empêcher la république d'être entraînée dans un conflit", a déclaré la présidente moldave Maïa Sandu. Kiev accuse Moscou de chercher à "déstabiliser" la Transniestrie tandis que la France a apporté son soutien aux Moldaves.

Antonio Guterres en visite à Moscou

Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a plaidé, au cours de son premier déplacement à Moscou depuis le début de l'offensive russe, pour un cessez-le-feu "dans les plus brefs délais". Il a appelé Kiev et Moscou à travailler ensemble, avec l'ONU, pour ouvrir des couloirs humanitaires.

La Russie s'est dit "prête à coopérer" avec l'ONU pour "soulager" les civils en Ukraine, a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. "Malgré tout, les négociations se poursuivent. (...) J'espère que nous arriverons à un résultat positif", a déclaré Vladimir Poutine pendant sa rencontre avec Antonio Guterres.

Une radioactivité "normale" à Tchernobyl

Le niveau de radioactivité à Tchernobyl se situe "dans la normale", a estimé le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui s'est rendu sur place, 36 ans après l'explosion survenue dans la centrale nucléaire. Située à 150 km de Kiev, la centrale était tombée aux mains des Russes au premier jour de leur invasion.

Depuis le retrait des troupes russes le 31 mars, la situation se normalise, selon l'AIEA. L'Union européenne a mis en garde mardi contre une nouvelle catastrophe nucléaire en Ukraine et a demandé à Moscou de s'abstenir de toute action contre les installations nucléaires du pays.

Neuf civils tués et 5,3 millions de réfugiés

Au moins neuf civils ont péri mardi dans des bombardements russes dans l'est et le sud de l'Ukraine, selon des bilans diffusés par les autorités locales. Près de 5,3 millions d'Ukrainiens ont par ailleurs fui leur pays depuis le début de l'invasion russe il y a deux mois et l'ONU s'attend à ce qu'il y en ait trois millions de plus d'ici à la fin de l'année.

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