Guerre en Ukraine : Joe Biden annonce une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, dont des munitions et des radars

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Le président américain Joe Biden à Hamilton (Ohio, Etats-Unis), le 6 mai 2022. (OLIVIER DOULIERY / AFP)

Le président américain a prévenu que les fonds alloués aux armes pour Kiev étaient désormais "pratiquement épuisés".

Ce qu'il faut savoir

Joe Biden a annoncé, vendredi 6 mai, une nouvelle aide militaire à l'Ukraine pour combattre l'invasion russe. Elle sera composée notamment de munitions d'artillerie et de radars. Mais le président américain a prévenu que les fonds alloués aux armes pour Kiev étaient désormais "pratiquement épuisés". Selon un responsable américain, cette aide représentait 150 millions de dollars, bien en-deçà des précédents envois d'armes américaines. Mi-mars, le locataire de la Maison Blanche avait confirmé l'envoi de 800 millions de dollars d'aide militaire supplémentaire à l'Ukraine, soit une enveloppe totale d'un milliard de dollars en une semaine pour soutenir l'armée ukrainienne face à l'invasion russe. Suivez notre direct.

 Cinquante civils sortis du complexe industriel d'Azovstal, à Marioupol. Une quinzaine de civils sont sortis du complexe industriel, selon l'envoyé spécial de France Télévisions à Marioupol, vendredi 6 mai dans l'après-midi. Cinquante civils de plus ont pu quitter grâce à un nouveau convoi l'immense aciérie Azovstal, ont ensuite annoncé dans la soirée la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, et le ministère russe de la Défense. Il s'agit de femmes, d'enfants et de personnes âgées, a-t-elle précisé, ajoutant que les évacuations se poursuivraient samedi, ce qu'a par la suite confirmé Moscou. 

 Le G7 accueille Zelensky. Les dirigeants des grandes puissances vont tenir, dimanche 8 mai, une réunion virtuelle consacrée à la guerre en Ukraine. Parmi les participants : le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont la présence a été confirmée vendredi par une porte-parole du chancelier allemand, Olaf Scholz. 

Pour la Hongrie, l'UE a "franchi la ligne rouge". "Il y a un moment où il faut dire stop." Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a estimé que la Commission européenne avait franchi "une ligne rouge" en voulant interdire les importations de pétrole russe. Le dirigeant nationaliste a déclaré que "la présidente de la Commission", Ursula von der Leyen, "a volontairement ou non attaqué l'unité européenne".

Le Pentagone dément aider les forces ukrainiennes à tuer des officiers russes. Le New York Times avait affirmé mercredi, en citant des sources anonymes au sein des services américains, que les renseignements fournis par les Etats-Unis à l'armée ukrainienne avaient permis de cibler plusieurs généraux russes près du front. "Nous ne fournissons pas d'informations sur la localisation de hauts commandants militaires sur le champ de bataille, pas plus que nous ne participons aux décisions de ciblage prises par les militaires ukrainiens", a démenti jeudi John Kirby, le porte-parole du Pentagone.