Guerre en Ukraine : la détention d'un journaliste américain par Moscou est jugée "totalement illégale" par Joe Biden

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Le président américain, Joe Biden, embarque à bord de son avion "Air Force One", le 11 avril 2023, sur la base aérienne d'Andrews  (Maryland). (PATRICK SEMANSKY/AP/SIPA)
Le département d'Etat avait officiellement déterminé, lundi, qu'Evan Gershkovich, journaliste du "Wall Street Journal", était "détenu de façon arbitraire par la Russie".

Ce qu'il faut savoir

Washington s'en prend de nouveau à Moscou. Joe Biden a fustigé, mardi 11 avril, l'arrestation en Russie d'un journaliste américain pour "espionnage". "Nous avons fait savoir de manière très claire que ce qui se passe est totalement illégal", a déclaré le président américain, lors d'un bref échange avec des journalistes, avant de s'envoler pour un voyage en Irlande du Nord.

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 L'heure de la riposte pour Kiev ? "Si notre état-major dit que nous avons assez de troupes, assez d'obus, assez de tout, pour attaquer, alors nous sommes prêts", a assuré à l'AFP, mardi, un militaire ukrainien répondant au nom de guerre de Mark dans la région de Donetsk. L'Ukraine assure avoir formé des brigades d'assaut et stocké des munitions tout en s'efforçant d'épargner ses troupes et d'épuiser celles de son adversaire sur le front. 

Washington s'interroge sur une contre-offensive ukrainienne. Le renseignement américain a émis des doutes sur une potentielle contre-offensive ukrainienne qui ne pourrait obtenir que de "modestes gains territoriaux" face aux forces russes, selon des informations de presse et des documents consultés mardi par l'AFP. Ces documents classifiés figurent parmi ceux étant apparus en ligne après une fuite révélée jeudi par le New York Times.

Des doutes sur la fuite de documents classifiés américains. La fuite des documents classifiés des renseignements américains, qui selon le Pentagone pose un "risque très grave" pour la sécurité nationale des Etats-Unis, continue de semer le trouble. Les ministres de la Défense américain et sud-coréen ont estimé, mardi, qu'"un nombre significatif des documents en question ont été falsifiés", selon Séoul. Le Pentagone assure s'efforcer de déterminer si les documents sont bien authentiques et a déclaré qu'au moins l'un d'entre eux semblait avoir été manipulé.