Guerre en Ukraine : le chef de l'Otan se dit "confiant" au sujet d'une possible contre-offensive de Kiev

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Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, à Ramstein (Allemagne) le 21 avril 2023. (SEBASTIAN GOLLNOW / DPA / AFP)
Jens Stoltenberg s'est exprimé vendredi en marge de la réunion de Ramstein, en Allemagne, où les soutiens de l'Ukraine organisent la suite de leur soutien militaire.

Ce qu'il faut savoir

Un signe d'espoir pour les Ukrainiens. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a pris la parole vendredi 21 avril, se disant "confiant" que l'Ukraine, en phase de préparation d'une contre-offensive, puisse regagner du terrain face aux Russes. "Je suis confiant dans le fait qu'ils (les Ukrainiens) seront désormais en mesure de libérer encore plus de terrain", a-t-il déclaré à la presse en marge d'une rencontre des soutiens de l'Ukraine sur la base américaine de Ramstein (Allemagne). Ce direct est désormais terminé.

Kiev réitère ses demandes. Le patron de l'Otan était de retour de la capitale ukrainienne, où il s'est entretenu jeudi avec Volodymyr Zelensky, qui n'a de cesse d'appeler les pays occidentaux à livrer davantage de blindés, des munitions ou encore des systèmes de missiles longue portée.

Les livraisons de chasseurs au cœur des discussions. Volodymyr Zelensky a exhorté Jens Stoltenberg à l'aider à "surmonter la réticence" des alliés ukrainiens concernant la livraison d'avions de chasse. L'Allemagne se montre particulièrement réticente. La Slovaquie et la Pologne ont de leur côté commencé à livrer à l'Ukraine des avions de chasse Mig-29 de conception soviétique.

Un avion perd une bombe et fait deux blessés en Russie. Des responsables locaux ont fait état d'une puissante explosion dans la ville de russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, dans la soirée. Selon eux, la déflagration a laissé un cratère dans le centre et blessé deux femmes. D'après le ministère de la Défense russe, l'incident est dû à "une tombée anormale de munition d'aviation".

France et Etats-Unis comptent sur la Chine pour régler le conflit. Joe Biden et Emmanuel Macron se sont entretenus jeudi par téléphone. Dans un communiqué, l'Elysée assure que les présidents français et américain ont convenu "de l'importance" de la Chine pour contribuer "à moyen terme à la fin du conflit". Paris pense que Pékin a "un rôle à jouer" en raison de son alliance avec Moscou.