Crise en Ukraine : peut-on vraiment croire à une désescalade ?

Que faut-il penser de l'attitude des Russes à la frontière ukrainienne, mardi 15 février ? "Ce qui est sûr, c'est qu'après avoir laissé monter la pression, Vladimir Poutine voulait montrer aujourd'hui qu'il laisse une chance à la diplomatie", rapporte le journaliste explique Luc Lacroix, envoyé spécial à Donetsk (Ukraine). C'est pour cette raison qu'il a "confirmé le retrait partiel des troupes" et dit "qu'il ne voulait pas d'une guerre", poursuit le journaliste.

Un retrait partiel

La crise n'est pas terminée pour autant. "Comme le dit Jean-Yves Le Drian, les paroles, c'est bien, les actes, c'est mieux, il faut voir si ce retrait est effectif. C'est aussi ce que dit l'OTAN, qui réclame de voir le retrait des équipements militaires", ajoute Luc Lacroix. Le retrait annoncé n'est par ailleurs que "partiel". "Les soldats russes, qui viennent de plus loin, dont nous avions constaté la présence dans la zone frontalière avec l'Ukraine il y a un peu plus d'une dizaine de jours, (…) leur retour dans les garnisons n'est pas encore annoncé", note le journaliste.