Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo Guerre en Ukraine : la ville de Kharkiv sous les bombes, les civils se réfugient dans le métro

Publié Mis à jour
Guerre en Ukraine : Kharkiv sous les bombes, les civils se réfugient dans le métro
Guerre en Ukraine : Kharkiv sous les bombes, les civils se réfugient dans le métro Guerre en Ukraine : Kharkiv sous les bombes, les civils se réfugient dans le métro (France 2)
Article rédigé par France 2 - M.Burgot, S.Guillemot, A.Bezliudnyi, Y.Kadouch
France Télévisions
France 2

À Kharkiv, la seconde ville ukrainienne, des immeubles entiers ont été détruits, jeudi 24 février. Entre dépit et stupeur, de nombreux civils se sont réfugiés dans le métro.  

À 5 heures du matin, jeudi 24 février, à Chougouyev, dans la banlieue de Kharkiv (Ukraine), un missile a explosé entre deux immeubles. Quelques heures après le drame, une vieille dame, hébétée, contemple les ruines. Elle a réussi à sauver ses médicaments.

"Avec ce bombardement, l'entrée de mon appartement a pris feu. Et au premier étage, il y a un adolescent qui est mort. Il avait 16 ans, il était en classe de seconde", s'émeut-elle. "Ils ont tout détruit. Ce n'est pas une cible militaire ici, c'est un immeuble. Il doit savoir, Poutine, qu'il a désormais du sang sur les mains, et qu'il ne sera pas pardonné", lâche un riverain. Les deux immeubles sont situés près d'un aéroport militaire.   

Les civils se réfugient dans le métro    

Vers le centre de la ville de Kharkiv, de nombreuses troupes ukrainiennes en mouvement semblent monter vers le nord, et la frontière russe. A Kharkiv, les rues sont presque désertes. De nombreux civils ont trouvé refuge dans le métro, avec ou sans valise. Des enfants sont allongés sur des matelas de fortune, des malades sont aidés par leurs proches.

Plus tôt dans la journée, sur la base aérienne militaire de Kramatorsk (Ukraine), les soldats semblaient en panique : un missile venait de toucher leur base. Sur la route empruntée par les équipes de France Télévisions, les civils sont majoritairement calmes. De longues files d'attente se forment pour acheter de l'essence ou retirer de l'argent. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.