À Crépy-en-Valois, des collégiens organisent une collecte pour les Ukrainiens : "On ne s'attendait pas à avoir autant de dons"
Depuis plusieurs jours, les actions en faveur des Ukrainiens se multiplient en France. Dans l'Oise, des collégiens ont récolté des biens de première nécessité. Les cartons partent mardi matin vers la Pologne où sont arrivés de nombreux réfugiés.
"Tu mets toutes les chaussures avec les vêtements ou les chaussures ensemble ?” La solidarité pour l'Ukraine s'organise en France, notamment dans les collèges et lycées. Le collège Jean de la Fontaine de Crépy-en-Valois (Oise) a organisé une collecte de produits de première nécessité pour les Ukrainiens. Après trois jours de collecte, il est l'heure de charger le camion, qui part mardi 8 mars.
>> Suivez les dernières informations sur la guerre en Ukraine dans notre direct
Le gouvernement a annoncé, sur franceinfo mardi, le lancement d'une plateforme baptisée "Je m'engage pour l'Ukraine". Elle est destinée à organiser toutes les actions en faveur des Ukrainiens alors que des centaines de milliers de réfugiés doivent fuir leur pays en raison de l'invasion russe.
"On était carrément débordés"
À Crépy-en-Valois, le camion pèse 21 tonnes et mesure 3 m de haut. À l'intérieur, il y a 15 à 20 palettes avec des colis qui sont empilées jusqu'au plafond. Le conseil municipal des jeunes a géré la collecte. "Par exemple, il y a du shampoing, des brosses à dents, des crèmes pour le visage ou des savons, explique Farah, élève du collège. On ne s'attendait vraiment pas à avoir autant de dons. Pendant un moment, on était carrément débordés tellement il y avait de dons. C'était incroyable."
La collecte est dirigée par Monique Jongbloet, principale du collège Jean de La Fontaine à Crépy-en-Valois. "On a immédiatement ouvert un lieu de collecte dans le hall du collège, explique-t-elle. Le lieu a été tenu par les élèves eux mêmes". "Je suis resté au stand à peu près toutes les récrés", explique l'un d’eux.
Le camion est chargé, direction la Pologne. "Je vais d'abord à Plonsk pour livrer les colis. Je pense que j'en ai pour deux jours de route. Je vais essayer d'aller jusque chez moi en Ukraine aussi, explique le chauffeur. Mais après, je me demande si je ne vais pas rester en France le temps que ça se calme."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.