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Licenciés, ils passeront Noël en haut d'une tour

Carmine, Giuseppe et Oliviero font partie des 800 salariés licenciés en Italie par la Compagnie des wagons-lits. Ils ne descendront que lorsqu'ils "seront réembauchés".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des employés de la Compagnie des wagons-lits, Oliviero Cassini et Carmine Rotatore, occupent une tour près de la gare de Milan (Italie), le 20 décembre 2011. (GIUSEPPE CACACE / AFP)

Ils sont installés en haut d'une tour près de la gare de Milan (Italie) depuis plus de dix jours et n'ont toujours pas l'intention d'en redescendre, jeudi 22 décembre. Carmine, Giuseppe et Oliviero s'apprêtent à passer Noël dans le froid pour protester contre leur licenciement. La réorganisation des trains de nuit en Italie, intervenue le 11 décembre, a mis au chômage 800 salariés de la Compagnie des wagons-lits, un des sous-traitants de la compagnie nationale Trenitalia.

"Pour nous, perdre notre boulot est un grand échec. Nous voulons travailler, payer nos impôts, nous ne sommes pas comme les hommes politiques qui vivent sur le dos de la communauté", insiste Giuseppe. Même si un sapin a été installé au pied de cette tour d'éclairage qui domine la gare, "ce sera un Noël particulier", reconnaît Carmine, 45 ans. Lui et ses deux collègues ne descendront que lorsque "les 800 personnes seront réembauchées".

Négociations en cours

Selon Trenitalia, 320 des 800 personnes licenciées se sont vues proposer un emploi par la société ayant remporté le nouvel appel d'offres. Une négociation est en cours sur un plan de préretraites et d'indemnisations pour d'autres salariés. 

La compagnie nationale a justifié l'abandon des liaisons de nuit entre les grandes villes du nord de l'Italie, comme Milan ou Turin, par la chute du nombre de voyageurs et la concurrence des compagnies aériennes à bas coûts.

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