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Les trois humanitaires français, otages au Yémen, sont libres

Ils étaient retenus par Al-Qaïda depuis plus de cinq mois : ces trois humanitaires français, qui travaillent pour l'ONG Triangle Génération Humanitaire, ont été libérés via le sultanat d'Oman qui aurait payé la rançon. Ils sont en route pour Paris.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (/ AL-MASDAR ONLINE AFP)

Le soulagement, évidemment. Chez Triangle Génération Humanitaire, une ONG basée à Lyon, on respire. Leurs trois travailleurs humanitaires, enlevés le 28 mai dernier, sont désormais libres. Et en bonne santé, selon un chef tribal qui a mené la médiation auprès d'Al-Qaïda.

Officiellement, on n'en saura pas beaucoup plus. Le Quai d'Orsay ne fait aucun commentaire. La présidence française se borne à "remercier chaleureusement le sultan d'Oman et les autorités omanaises pour leur
aide déterminante, ainsi que toutes les personnes ayant contribué à cet heureux dénouement".

Un peu gênées aux entournures, les autorités ? Car il semble bien qu'une rançon ait été versée, par le sultanat d'Oman. C'est ce qui s'était déjà passé fin septembre, lors de la libération de deux randonneurs américains détenus en Iran, accusés d'espionnage.

Des sources tribales avaient expliqué, fin juillet, que pour la libération des trois humanitaires français, Al-Qaïda réclamait 12 millions de dollars.  "Plusieurs" millions auraient été versés.  "Un riche homme d'affaires yéménite, Ahmed Ben Férid al-Souraimeh, qui vit en exil dans le sultanat d'Oman, a joué un rôle déterminant dans la libération des otages", explique-t-on.

 

 

 

En fin de matinée, un avion spécial français a quitté Oman. Direction Paris. On a pu alors voir les ex-otages, qui paraissaient en bonne santé.

Le Yémen est le théâtre de fréquents enlèvements d'étrangers par des tribus. Plus de 200 d'entre eux y ont été enlevés ces 15 dernières années et la grande majorité ont été libérés sains et saufs.

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