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Les taxis grecs ont entamé lundi leur deuxième semaine consécutive de grève contre la déréglementation du secteur

Les propriétaires de taxis s"insurgent contre l"ouverture à la concurrence de plusieurs métiers protégés en Grèce comme les camionneurs, les avocats ou les ingénieurs.C'est un processus entamé l"année dernière sous pression de l"Union Européenne et du Fonds monétaire international afin d"activer la relance économique du pays.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Des taxis bloquent l'entrée d'un péage à proximité de la ville de Corinthe. (AFP- Valérie Gache)

Les propriétaires de taxis s"insurgent contre l"ouverture à la concurrence de plusieurs métiers protégés en Grèce comme les camionneurs, les avocats ou les ingénieurs.

C'est un processus entamé l"année dernière sous pression de l"Union Européenne et du Fonds monétaire international afin d"activer la relance économique du pays.

"La grève est sine die" a indiqué Thymios Lybéropoulos, président du syndicat des taxis d'Attique, agglomération d'Athènes en précisant que les grévistes envisagent de manifester mardi en centre-ville en tentant "d'encercler symboliquement le parlement".

Entamée le 18 juillet, en pleine saison touristique et avec des températures supérieures à 38 degrés Celsius, cette grève a provoqué l'ire des tour-opérateurs ainsi que du ministre grec chargé du Tourisme Pavlos Géroulanos, qui a affirmé que le mouvement "portait un coup à l'image du pays à l'étranger".

Les propriétaires de taxis avaient sérieusement perturbé, lors des premiers jours de leur grève la semaine dernière, la circulation sur les autoroutes près d'Athènes ainsi que près de l'aéroport international de la capitale et du port du Pirée.

Mais après l'intervention de la justice qui a menacé de poursuivre les protestataires, ces derniers ont désormais réalisé des rassemblements près des péages routiers en laissant passer les automobilistes sans payer.

Dimanche matin, les grévistes se sont rassemblés "symboliquement" pendant deux heures devant le guichet de l'Acropole d'Athènes, l'un des sites les plus visités en Grèce, laissant les touristes entrer sans payer.

a été accepté la semaine dernière pour réfréner la faillite du pays, et éviter la contagion aux autres pays européens. Ce qui n'a pas empêché .

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