Cet article date de plus de treize ans.

Les services publics britanniques largement touchés par la grève

Des milliers de Britanniques employés par le secteur public ont manifesté dans tout le Royaume-Uni. Dès le petit matin, des piquets de grèves étaient installés dans tout le royaume. Les fonctionnaires veulent le retrait de la réforme des retraites proposée par le Premier ministre David Cameron.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © REUTERS / Darren Staples)

Des milliers d'écoles, de tribunaux et de bâtiments administratifs sont fermés aujourd'hui au Royaume-Uni. Pas loin de la moitié. La première grève depuis l'arrivée de David Cameron au pouvoir a perturbé les services publics britanniques. Des milliers de Londoniens sont sortis manifester dans les rues de la capitale en scandant "des retraites équitables pour tous".

Moins de perturbations dans les transports malgré l'arrêt de travail d'une partie du personnel chargé des douanes et des contrôles d'immigration : l'aéroport international d'Heathrow ne note pas de "retard significatif", de la même manière, l'Eurostar a pu circuler normalement.

Retraite à 66 ans

Quatre syndicats de fonctionnaires s'opposent au projet de réforme du gouvernement libéral de David Cameron. Il prévoit le passage de l'âge de la retraite de 60 à 66 ans et l'augmentation de 3,2 points des cotisations.
_ Dans le secteur public, les employés doivent déjà supporter la suppression de 300.000 postes d'ici 2015 et le gel de leurs salaires.

Le gouvernement a jugé ce conflit "inutile et prématuré" puisque les négociations sont toujours en cours. David Cameron a aussi minimisé le taux de participation, misant sur son impopularité dans un pays où la contestation est devenue rare depuis le passage de Margaret Thatcher au 10, Downing Street.

Le principal syndicat de la fonction publique et le chef de l'opposition, Ed Milliband, se sont opposés à cette grève. Ce dernier a quand même condamné la façon qu'a le gouvernement de gérer ce conflit.

Pierre Breteau, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.