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Les rues de Wroclaw ont été envahies samedi par des milliers de manifestants européens opposé à l'austérité

20.000 manifestants européens, selon la police, se sont rassemblés samedi à Wroclw (sud) pour afficher leur colère contre les mesures d'austérité imposées en Europe pour répondre à la crise de la dette.La réunion des ministres des Finances européens a été écourtée d'une heure, pour laisser la place aux manifestants dans la Halle du Centenaire.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Manifestants européens contre l'austérité à Wroclaw, le 17 septembre 2011 (AFP/ADAM NURKIEWICZ)

20.000 manifestants européens, selon la police, se sont rassemblés samedi à Wroclw (sud) pour afficher leur colère contre les mesures d'austérité imposées en Europe pour répondre à la crise de la dette.

La réunion des ministres des Finances européens a été écourtée d'une heure, pour laisser la place aux manifestants dans la Halle du Centenaire.

Les Polonais étaient majoritaires parmi les participants, en manches courtes et portant des chapeaux de soleil, mais ils étaient rejoints par des manifestants venus de pays voisins: Allemands, Hongrois ou Lituaniens.

La manifestation qui a rejoint en fin d'après-midi la Halle du Centenaire s'est déroulé au son assourdissant des sirènes, trompettes et autres cornes de brume.

Un autobus rouge londonien à étage, transportant des membres de la fédération syndicale polonaise OPZZ, était recouvert de pancartes proclamant: "les droits des travailleurs sont des droits de l'homme" ou encore "nous soutenons le droit à des emplois et des salaires décents".

Sebastian Ostraszewski, un manifestant de 19 ans, du syndicat polonais Solidarité , a affirmé: "Il y a trop peu d'emplois, les salaires sont trop bas, la protection sociale est réduite. C'est un problème dans toute l'Europe et nos responsables politiques doivent faire quelque chose".

Dans le cortège, Detlef Kraebs, 50 ans, employé dans la métallurgie en Allemagne et membre du syndicat IG Mettall a indiqué: "Nous sommes ici pour une Europe plus sociale (...) nous ne devons pas laisser les financiers nous diriger".

Bernadette Segol, secrétaire général de la Confédération des syndicats (CES), a déclaré: "Le message qu'on veut faire passer est que les coupes dans les salaires et l'austérité imposée un peu partout et en particulier dans les pays les plus durement touchés (par la crise de la dette) n'engendrent pas la croissance et ne vont pas permettre de réduire la dette".

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