Cet article date de plus de quinze ans.

Les produits gras favoriseraient la dépression

Une alimentation à base de plats industriels augmenterait le risque de dépression
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le niveau élevé d'acides gras polyinsaturés du poisson jouerait un rôle de prévention de la dépression. (© France)

Une alimentation à base de plats industriels augmenterait le risque de dépressionUne alimentation à base de plats industriels augmenterait le risque de dépression

Ces résultats proviennent d'une étude britannique réalisée à Londres auprès de 3.486 fonctionnaires, ayant une moyenne d'âge de 55 ans.

Les chercheurs de l'University college de Londres ont aussi établi que la consommation d'une grande quantité de légumes frais, de fruits et de poissons pouvait à l'inverse prévenir l'apparition d'un état dépressif.

L'équipe de chercheurs a comparé un groupe de participants ayant ingurgité un menu constitué en grande partie d'aliments au naturel avec un second ayant mangé principalement des plats industriels ou cuits dans la friture, des produits laitiers à niveau élevé en matières grasses et des desserts sucrés. Le mode de vie a également était pris en compte (fumeur, sportif).

Conclusion, le groupe ayant consommé de la nourriture dite naturelle présentait 26% moins de risque de sombrer dans la dépression que ceux ayant eu une alimentation principalement industrielle. Ces derniers étaient exposés à un risque 58% supérieur de développer une dépression.

Selon cette étude publiée dans le British journal of psychiatry, ce phénomène peut s'expliquer par la grande quantité d'antioxydants contenus dans les fruits et les légumes qui pourrait avoir un effet protecteur. Ce n'est pas la première fois que des résultats de cette nature sont publiés.

Selon les chercheurs, l'association de ces éléments dans un régime "naturel" protège contre le risque de dépression grâce à la consommation de différents nutriments issus d'aliments très variés.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.