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Les naufragés du Concordia veulent faire reconnaître leur traumatisme psychologique

Alors que la prochaine audience technique doit avoir lieu le 15 octobre au tribunal de Grosseto, en Toscane, une centaine de naufragés français se sont retrouvés ce samedi à Paris, à l'appel d'un collectif qui défend près de 400 victimes. Certains d'entre eux veulent faire reconnaître un préjudice lié à leurs séquelles psychologiques.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Alessandro Bianchi Reuters)

Enrico Pougari venu à Paris avec sa compagne depuis la
Réunion, comme  Laurent Lucas ou Michèle Armand attendent encore des réponses sur les circonstances de ce drame mais aussi une  reconnaissance de leur traumatisme.

Le juge des référés de Nanterre dans les Hauts-de-Seine à qui une demande d'expertise psychologique a été soumise rendra sa décision le 4 octobre.

La très grande majorité des 462 passagers français du Costa
Concordia ont été indemnisés par la compagnie. Entre 8 et 11.000 euros pour la
plupart. Le procès au pénal en Italie pourrait se tenir au printemps 2013.

Quant aux membres de l'équipage du Costa Concordia, ils  ont été
proclamés "marins de l'année" 2012 par la Lloyd's List. Une distinction qui récompense "le courage et le professionnalisme " de l'équipage durant la nuit du naufrage, qui a coûté la vie à 32 personnes. Rien ne dit si le commandant du navire, Francesco Schettino, accusé d'homicides involontaires est concerné par cette distinction.

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