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Les malheurs de l'Euro-zone : après la Grèce, l'Irlande bascule dans le rouge

L'Eurogroupe se réunit aujourd'hui à Bruxelles. Une rencontre qui sera suivie demain par une réunion élargie aux ministres des Finances de toute l'Union européenne. Programmée de longue date, elle intervient dans un contexte très sensible. La Grèce annonce en effet un déficit public 2010 revu à la hausse, et, du coup, voilà l'Irlande et à sa suite d'autres pays qui menacent de dévisser.
Article rédigé par franceinfo
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Alors qu'on croyait conjurer le mauvais sort qui s'acharnait sur la zone Euro en début d'année, c'est une réunion de crise qui s'ouvre aujourd'hui à Bruxelles autour des ministres des Finances de la zone euro. Au menu des discussions, la perspective, de plus en plus probable, d'une aide financière à l'Irlande.

Confronté à une grave crise de son secteur bancaire suite à l'explosion d'une bulle immobilière, Dublin affirme être en mesure de régler ses problèmes financiers tout seul mais la pression de ses partenaires ainsi que de la BCE est forte. Accepter une aide financière extérieure rassurerait en effet les marchés et éviterait la contagion à d'autres pays, comme le Portugal, la Grèce ou l'Espagne notamment. Mais côté irlandais, on craint que la mesure ne soit vécue dans le pays comme une perte intolérable de souveraineté.

La semaine dernière, l'Irlande a vu les taux sur sa dette souveraine s'envoler à des niveaux sans précédent, les investisseurs craignant notamment de voir Dublin débourser plus que prévu pour sauver son système bancaire, tandis que le déficit du pays devient abyssal. Il devrait atteindre 32% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, à cause précisément du renflouage des banques nationales.

Cécile Mimaut, avec agences

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