Cet article date de plus de treize ans.

Les incendies continuent de faire rage en Russie

Des dizaines de milliers de personnes combattent toujours les feux de forêt qui s'étendent sur près de 130.000 hectares à travers le pays. Selon un nouveau bilan, les incendies ont fait 34 victimes. La canicule ne devrait pas faiblir cette semaine, rendant difficile le travail des pompiers.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Ils ont une vingtaine d'années, aucune expérience de la lutte contre les incendies, mais ils se relaient jour et nuit pour éteindre les petits foyers qui se déclarent çà et là. Plusieurs centaines de jeunes Russes épaulent désormais les pompiers professionnels. L'urgence est telle que toutes les bonnes volontés sont encouragées.

D'autant que les conditions climatiques ralentissent le travail des sauveteurs. Il fait toujours chaud, très chaud en Russie : la canicule devrait sévir encore toute la semaine, avec des températures comprises entre 35 et 42 degrés. Dans les forêts, des colonnes de fumée s'élèvent en permanence, tandis qu'une épaisse fumée recouvre toute la ville de Moscou.

Ce lundi après-midi, le président Dmitri Medvedev a décrété l'état d'urgence dans sept régions. Et le Premier ministre, Vladimir Poutine, qui prépare activement sa campagne électorale pour la présidence, a exigé, dès aujourd'hui, des gouverneurs concernés des plans de reconstruction pour “chaque maison” détruite par les incendies.

Le gouvernement a beau se montrer optimiste, assurant que "la tendance générale des incendies est à la baisse", 128.000 hectares continuent à brûler dans la partie
occidentale du pays, en particulier dans les régions de Nijni-Novgorod et
Voronej.
_ Le bilan humain, lui, ne cesse pas d'augmenter : il est désormais de 34 victimes. Près de 2.000 maisons ont été détruites et des villages entiers ont été dévastés.

Une réunion de crise a lieu aujourd'hui à Moscou, à l'initiative du Premier ministre Vladimir Poutine.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.