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Les enquêteurs danois repêchent une scie ayant pu servir à démembrer le corps de la journaliste Kim Wall

Cette Suédoise avait embarqué le 10 août à bord d'un submersible artisanal, afin d'interviewé son concepteur, l'inventeur Peter Madsen. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le sous-marin artisanal "UC3 Nautilus", à Copenhague (Danemark), le 11 août 2017. (ANDERS VALDSTED / SCANPIX DENMARK)

Les enquêteurs enchaînent les macabres découvertes. Jeudi 12 octobre, les autorités danoises ont annoncé jeudi avoir repêché une scie qui pourrait avoir servi à démembrer la journaliste suédoise Kim Wall, disparue en août alors qu'elle était venue interviewer l'inventeur Peter Madsen à bord de son sous-marin.

"La scie est actuellement analysée par nos laboratoires scientifiques afin de déterminer s'il y a un lien avec ce que la police recherche, dans le cadre de l'affaire du sous-marin", a indiqué Jens Møller Jensen, chef de la police criminelle de Copenhague, dans un communiqué.

Peter Madsen refuse quant à lui de coopérer avec les enquêteurs depuis la découverte, le 6 octobre, de la tête et des jambes de la victime, a déclaré mercredi le procureur Jakob Buch-Jepsen.

Le suspect nie avoir découpé le corps de la journaliste

L'outil a été repêché dans la baie de Køge, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Copenhague, là même où les plongeurs avaient retrouvé le tronc, la tête et les jambes de Kim Wall. Cette découverte s'est révélée déterminante pour les enquêteurs car l'autopsie du tronc, repêchée onze jours après la disparition de la jeune femme, n'avait pas permis d'établir la cause du décès. Elle avait en revanche mis en évidence de multiples mutilations infligées aux parties génitales de la victime.

Kim Wall, journaliste expérimentée de 30 ans, avait embarqué le soir du 10 août à bord du Nautilus avec Peter Madsen, le concepteur et propriétaire danois du submersible, dans le cadre d'un reportage. Inculpé de meurtre et d'atteinte à l'intégrité d'un cadavre, Peter Madsen, 46 ans, incarcéré depuis le 11 août, affirme que le corps de la journaliste était intact lorsqu'il l'avait jeté par-dessus bord.

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