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Les députés français ont entériné mercredi par 163 voix contre 97 le projet de loi de finance rectificative

Ce collectif budgétaire rassemblant l'aide à la Grèce et les premières mesures du plan de rigueur, d'un montant d'un milliard d'euros pour 2011.Les groupes UMP et du Nouveau centre (NC) ont voté pour ce collectif budgétaire que le Sénat examinera dès jeudi.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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L'Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement le 1er juin 2010 (AFP - Fred Dufour)

Ce collectif budgétaire rassemblant l'aide à la Grèce et les premières mesures du plan de rigueur, d'un montant d'un milliard d'euros pour 2011.

Les groupes UMP et du Nouveau centre (NC) ont voté pour ce collectif budgétaire que le Sénat examinera dès jeudi.

L'opposition de gauche a voté contre ce projet de loi, les socialistes s'abstenant sur le volet relatif au plan d 'aide à la Grèce.

Les députés français ont entériné le texte par 163 voix contre 97. Le gouvernement souhaite que le Sénat fasse un "vote conforme", c'est-à-dire qu'il adopte le texte tel que l'Assemblée l'a voté afin qu'il soit ainsi définitivement adopté par le Parlement français.

Parmi les principales mesures fiscales décidées par le gouvernement:

-une modification de la taxation des plus-values immobilières
-la taxation des mutuelles
-la taxation des hôtels de luxe (en remplacement de l'abandon de la taxation des parcs à thèmes).

La France, premier pays européen à valider le plan d'aide à la Grèce
Alors que les pires scénarios sont envisagés un peu partout en Europe sur la suite de la crise grecque, la France est le premier pays de la zone euro à donner son aval au plan de sauvetage mis au point le 21 juillet dernier.

En tout état de cause, l'application du plan d'aide à la Grèce ne pourra démarrer qu'en janvier 2012 étant donné le faible empressement de plusieurs pays de la zone euro à donner leur accord.

Réactions
Pour le PS, Pierre-Alain Muet (PS) a qualifié, lors des ultimes explications de vote, d'"incantation" la politique de réduction de déficit public du gouvernement. "Votre politique économique est injuste et inefficace", a-t-il lancé, pour clore les deux jours de débats de cette session extraordinaire.

"L'austérité, c'est le nivellement par le bas", a lancé Jean-Pierre Brard (app. PCF), accusant le gouvernement de "gaver les riches".

Au Nouveau Centre, Thierry Benoit a approuvé le texte mais avec quelques "réserves", évoquant les efforts à faire pour réduire la dépense publique.

Pour le député UMP Jérôme Chartier, "on a débattu pendant deux jours, on s'est tout dit". "L'opposition nous a proposé des solutions de boutiquiers!".

Sur le plan de rigueur , les députés de la majorité ont obtenu plusieurs concessions du gouvernement, notamment la suppression de la hausse des parcs à thème et l'assouplissement de la taxation des plus-values immobilières sur les résidences secondaires.


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