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Le roi belge a exhorté vendredi les partis politiques à trouver de nouvelles solutions à la crise qui paralyse le pays

Le parti indépendantiste flamand a refusé jeudi les propositions du francophone Elio di Rupo en bloquant toute négociation.Le socialiste avait mis sur la table un programme gouvernemental de rigueur budgétaire et un projet de réforme prévoyant un renforcement de l'autonomie des régions belges, pour répondre aux revendications des Flamands.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le pouvoir du Roi Albert II de Belgique est quasiment symbolique. (AFP-Julien Warnand)

Le parti indépendantiste flamand a refusé jeudi les propositions du francophone Elio di Rupo en bloquant toute négociation.

Le socialiste avait mis sur la table un programme gouvernemental de rigueur budgétaire et un projet de réforme prévoyant un renforcement de l'autonomie des régions belges, pour répondre aux revendications des Flamands.

Mais pour eux, les régions n"étaient toujours pas assez autonomes. Cette autonomie constitue le premier pas vers l"indépendance tant souhaitée par le premier parti de Flandre, la N-VA.

390 jours après, toujours pas de gouvernement

"Compte tenu de la gravité de la situation politique, le roi souhaite que chaque responsable politique du pays prenne quelques jours de reflexion pour mesurer les conséquences de la situation politique et chercher des pistes de solution", a indiqué un communiqué du Palais alors que la Belgique n'a toujours pas de nouveau gouvernement, 390 jours après les dernières élections.

Le souverain belge a refusé dans l'immédiat la démission que lui a présentée vendredi après-midi le socialiste francophone Elio Di Rupo. Il l'avait chargé le 16 mai de former un gouvernement. Pour l"instant la Belgique est dirigée par un gouvernement "d"affaires courantes" qui s"occupe d"approuver le budget, par exemple.

Le souverain semble vouloir peser de tout son poids pour éviter à tout prix de nouvelles élections anticipées. Elio Di Rupo semble être du même avis. Il s'est opposé vendredi à l'organisation d'élections anticipées.

Bart DeWever, à la tête du parti indépendantiste flamand, a confié vendredi au site du journal flamand De Tijd qu'il ne s'attendait pas à ce que le roi lui confie à présent une nouvelle mission de médiation. "Je courrais certainement vers l'échec", a-t-il estimé.

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