Le roi Albert II passe la main et appelle à l'unité
Jour de "bal national" en Belgique. Le pays s'apprête
à changer de roi. Pour la deuxième fois de l'histoire du plat pays, un roi
abdique de son vivant. Albert II laisse son trône ce dimanche à son fils aîné
Philippe.
Après 20 ans de règne, le monarque septuagénaire signe ce dimanche
matin son acte d'abdication devant 250 invités au palais royal. Philippe prêtera
serment une heure et demie plus tard dans les trois langues officielles du pays
: néerlandais, français et allemand.
Un pays "pas facile à gouverner "
Trois langues pour trois communautés qui auront beaucoup
occupé Albert II ces dernières années. Le roi des Belges a joué un rôle central
dans la gestion de deux graves crises politiques entre Flamands et Wallons.
"La Belgique n'est pas facile à gouverner ", a reconnu ce samedi
Albert II dans son discours d'adieux à la nation.
"Je suis convaincu que le maintien de la cohésion de
notre Etat fédéral est vital, non seulement pour la qualité de notre vie
ensemble mais aussi pour la préservation de notre bien-être à tous"
(Albert II)
Le monarque, âgé de 79 ans, a demandé aux Belges d'entourer "le
futur roi " et "la future reine " de leur "collaboration
active " et de "leur soutien ". Philippe pourrait bien être
confronté à une première difficulté lors des législatives prévues l'an
prochain. Les sondages prédisent une nouvelle progression des indépendantistes
flamands.
Festivités royales et bal national
En attendant, les festivités ont déjà commencé un peu partout dans le pays. La famille royale a fait une apparition au "bal national" du quartier populaire des Marolles ce samedi soir à Bruxelles. Et les drapeaux sont de sortie dans les rues de la capitale.
Un avant-goût de la cérémonie ? Certains internautes se sont amusés...
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