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Le résultat des Européennes en dix chiffres
Alors que les commentaires ne manquent pas sur les élections européennes de 2014, voici les principaux enseignements du scrutin résumés en dix chiffres, symboles de la montée de l'euroscepticisme dans quasiment tous les Etats membres. Dix chiffres pour mieux comprendre l'abstention, les résultats, les grandes tendances dans l'Europe des 28.
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90% de participation: c’est en Belgique où le vote est obligatoire, tout comme au Luxembourg, que la participation a été la plus forte. En dehors de ces pays, c’est Malte qui a le plus voté (25% d’abstention) de tous les pays européens devant l’Italie (40% d’abstention).
87%: c’est le plus fort pourcentage d’abstention dans un des pays de l’Union. Ce record a été atteint en Slovaquie, pays habitué à un grand désintérêt vis-à-vis de l’europe. En 2009 déjà, le pourcentage participation n’était que de 20,3%... Au niveau de l’Europe, le pourcentage d’abstention a été de 57%... Quasiment comme en France. En Slovénie, la participation est passée de 28,37% à 20,96% et en République Tchèque, elle a dégringolé, passant de 28,22% à 19,50%.
40,8%: c'est le score du parti de centre gauche (PD, Parti démocrate) au pouvoir en Italie. Matteo Renzi a réussi à confirmer au niveau européen sa popularité intérieure, alors qu’il est pourtant aux manettes. Un score à faire palir de jalousie François Hollande ou Manuel Valls, pourtant dans une situation comparable. Un chiffre à rapprocher des 35,3% obtenus par la formation d’Angela Merkel en Allemagne. Comme quoi, on peut être au pouvoir et avoir le soutien des électeurs...
28,2%: c’est le pourcentage de voix récolté par le premier parti européen, le PPE, qui devrait être en mesure de nommer son candidat, le Luxembourgeois Jean-Claude Junker, au poste de président de la Commission européenne. Le groupe devrait compter 212 élus sur 751 (en recul d’environ 50 sièges).
28e et dernier pays à être entré dans l’UE, la Croatie, n’a pas brillé par son enthousiasme pro-européen. Les Croates se sont en effet abstenus à 75% lors de ces Européennes (certes un peu moins que lors du précédent scrutin – en 2013 – où ils étaient 80%).
27,5%: c’est le score attribué aux eurosceptiques du Ukip au Royaume-Uni. Le parti de Nigel Farage arrive à la première place devant les travaillistes et les conservateurs au pouvoir. Un score encore plus élevé que le Front national en France (25%), où le parti de Dupont-Aignan a aussi obtenu 3,8% des voix. Mais les deux partis sont-ils comparables ? Réponse lors de la formation des groupes parlementaires au Parlement européen.
26,55%: c’est le score de Syriza en Grèce, seul pays à avoir placé dans l’Europe des 28 un parti de la gauche de la gauche en tête des élections. Le parti d’Alexis Tsipras devance le parti conservateur (ND) au pouvoir de près de 4%. SI on lui ajoute le score du PC grec (KKE), la gauche grecque obtient plus de 33% des voix (tandis que le PS local, le Pasok, qui partage le pouvoir avec la ND sombre à 8% des voix).
8 sièges: au Portugal, l'alternance semble avoir commencé. Le PS portugais est arrivé largement en tête (31,7%) devançant la coalition au pouvoir (27,7%, en recul de 12 points). Là aussi, les Portugais ont sanctionné la politique d'austérité. Progression aussi de l'alliance communistes-verts (CDU) qui obtient 12,6% des voix (+2%).
6 sieges: la Belgique est le seul pays dans lequel le groupe des Verts obtient le plus grand nombre d'élus (à égalité avec le groupe ADLE, centriste). Les deux partis devancent en sièges les partis PPE et Socialiste
5 sièges: c’est le score du Parti Podemos en Espagne. Podemos est né du mouvement des indignés, qui avait lutté contre la politique d’austérité imposée à l’Espagne par les conservateurs au pouvoir et la troïka. Créé il y a seulement deux mois, Podemos («Nous pouvons») a créé la surprise en obtenant cinq sièges grâce à sa quatrième place avec 8% des voix. Une autre formation de gauche, la Gauche plurielle, est arrivée en troisième position et décroche pour sa part huit élus au Parlement européen, quatre fois plus que sous la précédente mandature, tandis que les deux grands partis reculent fortement.
87%: c’est le plus fort pourcentage d’abstention dans un des pays de l’Union. Ce record a été atteint en Slovaquie, pays habitué à un grand désintérêt vis-à-vis de l’europe. En 2009 déjà, le pourcentage participation n’était que de 20,3%... Au niveau de l’Europe, le pourcentage d’abstention a été de 57%... Quasiment comme en France. En Slovénie, la participation est passée de 28,37% à 20,96% et en République Tchèque, elle a dégringolé, passant de 28,22% à 19,50%.
40,8%: c'est le score du parti de centre gauche (PD, Parti démocrate) au pouvoir en Italie. Matteo Renzi a réussi à confirmer au niveau européen sa popularité intérieure, alors qu’il est pourtant aux manettes. Un score à faire palir de jalousie François Hollande ou Manuel Valls, pourtant dans une situation comparable. Un chiffre à rapprocher des 35,3% obtenus par la formation d’Angela Merkel en Allemagne. Comme quoi, on peut être au pouvoir et avoir le soutien des électeurs...
28,2%: c’est le pourcentage de voix récolté par le premier parti européen, le PPE, qui devrait être en mesure de nommer son candidat, le Luxembourgeois Jean-Claude Junker, au poste de président de la Commission européenne. Le groupe devrait compter 212 élus sur 751 (en recul d’environ 50 sièges).
28e et dernier pays à être entré dans l’UE, la Croatie, n’a pas brillé par son enthousiasme pro-européen. Les Croates se sont en effet abstenus à 75% lors de ces Européennes (certes un peu moins que lors du précédent scrutin – en 2013 – où ils étaient 80%).
27,5%: c’est le score attribué aux eurosceptiques du Ukip au Royaume-Uni. Le parti de Nigel Farage arrive à la première place devant les travaillistes et les conservateurs au pouvoir. Un score encore plus élevé que le Front national en France (25%), où le parti de Dupont-Aignan a aussi obtenu 3,8% des voix. Mais les deux partis sont-ils comparables ? Réponse lors de la formation des groupes parlementaires au Parlement européen.
26,55%: c’est le score de Syriza en Grèce, seul pays à avoir placé dans l’Europe des 28 un parti de la gauche de la gauche en tête des élections. Le parti d’Alexis Tsipras devance le parti conservateur (ND) au pouvoir de près de 4%. SI on lui ajoute le score du PC grec (KKE), la gauche grecque obtient plus de 33% des voix (tandis que le PS local, le Pasok, qui partage le pouvoir avec la ND sombre à 8% des voix).
8 sièges: au Portugal, l'alternance semble avoir commencé. Le PS portugais est arrivé largement en tête (31,7%) devançant la coalition au pouvoir (27,7%, en recul de 12 points). Là aussi, les Portugais ont sanctionné la politique d'austérité. Progression aussi de l'alliance communistes-verts (CDU) qui obtient 12,6% des voix (+2%).
6 sieges: la Belgique est le seul pays dans lequel le groupe des Verts obtient le plus grand nombre d'élus (à égalité avec le groupe ADLE, centriste). Les deux partis devancent en sièges les partis PPE et Socialiste
5 sièges: c’est le score du Parti Podemos en Espagne. Podemos est né du mouvement des indignés, qui avait lutté contre la politique d’austérité imposée à l’Espagne par les conservateurs au pouvoir et la troïka. Créé il y a seulement deux mois, Podemos («Nous pouvons») a créé la surprise en obtenant cinq sièges grâce à sa quatrième place avec 8% des voix. Une autre formation de gauche, la Gauche plurielle, est arrivée en troisième position et décroche pour sa part huit élus au Parlement européen, quatre fois plus que sous la précédente mandature, tandis que les deux grands partis reculent fortement.
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