Cet article date de plus de quatorze ans.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a soutenu l'Allemagne mercredi dans cette démarche

"Nous sommes d'accord avec l'Allemagne sur la nécessité de freiner l'utilisation abusive des ventes à découvert" a déclaré M Barroso.L'Autorité allemande des marchés financiers a annoncé mardi l'interdiction de certaines ventes à découvert, des produits financiers spéculatifs portant sur les emprunts d'Etats de la zone euro, jusqu'au 31 mars 2011.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso le 12/05/10 (AFP John Thys)

"Nous sommes d'accord avec l'Allemagne sur la nécessité de freiner l'utilisation abusive des ventes à découvert" a déclaré M Barroso.

L'Autorité allemande des marchés financiers a annoncé mardi l'interdiction de certaines ventes à découvert, des produits financiers spéculatifs portant sur les emprunts d'Etats de la zone euro, jusqu'au 31 mars 2011.

Les ventes à découvert sont une technique boursière qui permet à des opérateurs de marché, grâce à des mécanismes financiers sophistiqués, de vendre des titres qu'ils ne possèdent pas encore, avec l'espoir de les racheter à un moindre prix.

Les ventes à découvert ont été à de nombreuses reprises montrées du doigt depuis le début de la crise financière. Elles ont été plusieurs fois suspendues, ou limitées, dans les grandes places financières du monde.

La décision allemande a surpris les marchés, et les places européennes étaient en recul mercredi après-midi.

La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a émis pour sa part mercredi des réserves sur la décision de Berlin. "Pour des besoins des liquidités, il n'est pas inutile que ça puisse continuer à fonctionner sans que soit interdite la vente à découvert", a déclaré la ministre, regrettant que les "Etats concernés par la mesure" n'aient pas été consultés.

L'interdiction prononcée en Allemagne porte sur les ventes à découvert touchant les emprunts d'Etats de la zone euro, sur certains types de Credit default swaps (CDS), soit des couvertures contre le risque de faillite d'un pays ou d'une entreprise, et sur les actions de 10 institutions financières (banques et assurances).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.