Le pourtour méditerranéen touché par le nuage de cendres
Réactualisé à 15h09
Après avoir été ralenti depuis ce week-end par des restrictions de survols, le trafic aérien espagnol connaît à nouveau ce matin quelques ratés.
Sept aéroports sont fermés : trois dans le sud, ceux de Séville et Jerez en Andalousie et celui de Badajoz en Estrémadure. Et quatre aéroports des Canaries : ceux de Tenerife, celui de l'Île de Palma et celui de Gomera.
Impossible de donner une heure de réouverture. L'organisme de contrôle aérien espagnol Aena attend les prévisions d'Eurocontrol.
Au Portugal aussi, les tours de contrôle sont en alerte. L'aéroport international de Faro est fermé depuis hier soir. Le trafic a également été suspendu sur l'Île de Madère et l'archipel des Açores.
_ En revanche, les aéroports de Porto et Lisbonne ont repris leur activité : le pape Benoît XVI a pu atterrir dans la capitale portugaise, pour une visite de quatre jours.
Enfin, le nuage a gagné pour la première fois le nord-ouest de l'Afrique. Le ministre marocain des Transports a annoncé la fermeture ce matin des aéroports de Casablanca, Rabat, Tanger, tétouan et Essaouira. Et on ne décolle plus désormais ni d'Agadir, de Tan-Tan ou de Guelmim encore plus au sud.
Pourtant, en Islande, le panache qui s'échappe du volcan Eyjafjöll est très peu dense : 50 tonnes de cendres par seconde. Mais les particules qui survolent la Méditerranée proviennent des rejets massifs de la semaine dernière, où l'on enregistrait des densités de 300 à 400 tonnes par seconde.
Cécile Quéguiner avec agences
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