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Le plan de sauvetage de l’euro très largement approuvé au Bundestag

Les députés allemands ont approuvé ce midi à une large majorité l'élargissement des prérogatives du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Le vote au Bundestag a recueilli 523 voix favorables au renforcement du FESF, 85 voix contre et 3 abstentions. L'Allemagne est le onzième pays à approuver ce plan pour venir en aide aux pays de la zone euro en difficulté. Il en sera le premier contributeur.
Article rédigé par franceinfo
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Le parlement allemand a approuvé ce midi à une très large majorité l'élargissement du fonds de secours de la zone euro.
523 députés au sein de l'assemblée qui compte 620 membres ont voté “oui ”, a annoncé le président de l'assemblée Norbert Lammert.
Angela Merkel n’a pas eu besoin des voix de l'opposition.
Le Bundestag comptant 620 sièges, la chancelière devait obtenir 311 voix favorables, dont 315 ont finalement émané des seuls députés de la coalition au pouvoir, révèlent les résultats du vote.
Plusieurs membres de la coalition avaient menacé de voter contre le renforcement du FESF, ce qui aurait compromis la capacité d'Angela Merkel à proposer de nouvelles mesures pour sortir la zone euro de la crise de la dette.

Selon la réforme du FESF décidée lors du sommet européen du
21 juillet, le fonds disposera de pouvoirs “préventifs” lui permettant d'acheter des obligations d'Etats membres de la zone euro sur le marché primaire, d'émettre des lignes de crédit de précaution et de prêter aux gouvernements de la monnaie unique pour recapitaliser leurs banques.
_ Certains craignent toutefois que le FESF ne suffise pas à juguler la crise et que les contribuables doivent remettre la main au porte-monnaie. L'Allemagne supporte à elle seule 211 milliards d'euros des garanties du fonds, sur un total de 440 milliards d'euros.

La Commission européenne s'est félicitée de ce vote positif.
_ Pour le ministre français des Finances, François Baroin, “ce vote, acquis à une large majorité, confirme la détermination allemande à préserver la stabilité financière de la zone euro”.

Nicolas Sarkozy recevra demain le Premier ministre grec Georges Papandréou. Ils vont faire le point sur la situation que connaît la Grèce après le vote au parlement allemand aujourd'hui.

Mikaël Roparz, avec agences

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